Les intermédiaires de l'emploi s'engagent contre les discriminations à l'embauche

Les 90 premiers d'entre eux, notamment l'ANPE, l'Apec, le Prisme^{[ 1 ]}www.prisme.eu, le Syntec^{[ 2 ]}www.syntec.fr, ainsi que des cabinets de recrutement et des entreprises de travail temporaire, ont signé un texte commun le 29 novembre dernier.

Confrontés “à des situations et à des demandes discriminatoires de la part des entreprises à l'origine du recrutement", les signataires ont déclaré “ne pouvoir accepter d'y être associés, car elles sont contraires à leur engagement éthique et aux actions qu'ils mènent pour (…) la juste promotion des compétences de chacun dans le monde professionnel". Ils se sont engagés de ce fait à “refuser d'être associés à des pratiques discriminatoires" et à “développer des actions de prévention des discriminations et de promotion de l'égalité, tant à l'égard des candidats à l'emploi, des recruteurs que de leurs propres salariés".

La Halde a mis en place un comité d'éthique chargé de suivre la mise en œuvre de cet engagement des intermédiaires de l'emploi. Ses signataires mettront ainsi à sa disposition le bilan annuel des actions engagées.

Lors de la conférence européenne “Agir contre les discriminations liées à l'origine dans l'emploi", organisée par la DGEFP et Racine (Réseau d'appui et de capitalisation des innovations européennes)^{[ 3 ]}www.racine.fr, à Paris les 22 et 23 novembre derniers, Jean-Marie Marx, directeur général adjoint de l'ANPE, a déclaré à cet égard : “Édicter des règles ne suffit pas, nous avons mis en place un véritable programme de formation à l'attention des agents confrontés à des pratiques discriminatoires. Nous nous sommes aussi dotés d'un réseau national pour la diversité et d'une Direction régionale adjointe à la diversité dans chaque région".