Le CIDJ plaide pour la formalisation d'échanges de pratiques

Par - Le 01 juin 2011.

Le réseau information jeunesse se situe très naturellement dans le cadre de la loi sur l'orientation. Notre métier nous prédispose à nous inscrire dans le sens de la labellisation", indique Catherine de Labarre, directrice générale adjointe du CIDJ (Centre d'information et documentation jeunesse).

Une réforme taillée sur mesure pour le réseau. “C'est assez naturel pour nous qui travaillons de longue date avec d'autres grands acteurs de l'orientation, les CIO, les Missions locales, Pôle emploi", rappelle-t-elle. Même s'il est nécessaire “d'établir des critères de fonctionnement afin d'éviter les redondances. Il va falloir construire des partenariats sans se contenter de déclarations d'intention".

La fonction du réseau d'information le conduit à connaître tous ses partenaires. La directrice générale adjointe entend en tirer parti, “en passant des conventions, de telle sorte que chacun soit au clair sur les métiers des autres. Que fait un conseiller CIO, un conseiller CIDJ, un conseiller travaillant dans une Mission locale, un agent de Pôle emploi ? Dans quelles circonstances va-t-on demander à la personne de se rendre dans telle ou telle structure ? Les conventions de principe doivent être déclinables de façon opérationnelle. Il faut que les métiers et les professionnels se rencontrent", éclaire la dirigeante du CIDJ. Il conviendra de mentionner les modalités de ces rencontres dans les conventions, et “d'imposer des moments d'échanges de pratiques", poursuit-elle.

CIDJ, Centres régionaux d'information jeunesse (Crij), Points d'information jeunesse (Pij), toutes les structures du réseau “ont vocation à être labellisées, soit directement soit indirectement", assure Catherine de Labarre. Les Pij n'ayant pas d'identité juridique propre, “la demande émanera de la structure porteuse, par exemple la Mission locale". Le CIDJ et les Crij pourront candidater directement.

Dans tous les cas de figure, “ce seront les relations partenariales qui définiront qui seront les pilotes". D'ores et déjà, les Crij de Lorraine, Centre, Rhône-Alpes et Bretagne “sont en situation partenariale avec des réseaux AIO", note Catherine de Labarre.

[(Le réseau information jeunesse accueille 20 % de salariés ou chômeurs, 40 %, de collégiens et de lycéens et 40 % d'étudiants. 75 % des demandes exprimées par ces publics portent sur des questions relatives à la formation initiale, la formation continue et l'accès à l'emploi. )]