Le Dossier inffo flash

Dernières réflexions avant réforme.

Lors de la clôture de l'Université, Isabelle Eynaud-Chevalier, chef de service des politiques de l'emploi et de la formation professionnelle à la DGEFP, a défini les grands axes de la réforme à venir (voir page 17). Les autres co-organisateurs ont tiré les principaux enseignements de la manifestation.

Par - Le 01 février 2008.

Lors de son allocution le 25 janvier, Patrick Kessel, directeur du Centre Inffo, souligne la forte implication de tous, qui s'est concrétisée par la richesse et la densité des échanges.

Au cœur de l'actualité, cette manifestation a permis aux participants de bénéficier “en avant-première" des différentes positions qui seront défendues par les acteurs clefs (État, Régions, partenaires sociaux) lors des discussions qui vont s'engager sur la prochaine réforme de la formation. Cette Université, souligne-t-il, a aussi permis au Centre Inffo de lancer de nouveaux partenariats pour que l'information qu'il dispense “réponde encore mieux aux besoins de tous les acteurs" et “valorise les innovations développées dans ces réseaux".

Au nom de l'InterCarif-Oref, Sandrine Poittevin livre trois pistes de travail pour le réseau, au regard des débats de cette Université. Tout d'abord, en référence aux propos sur la complexité de la formation professionnelle, elle propose de travailler à une meilleure lisibilité de l'offre de services du réseau, notamment envers une cible nouvelle : le grand public, au travers des lieux d'accueil que sont les Maisons de l'emploi, les Points emploi, les Maisons de pays, les Cités des métiers, etc.

Deuxième point, elle estime nécessaire d'accompagner les organismes de formation dans leurs relations avec l'entreprise. Enfin, en lien avec les politiques nationales et régionales emploi-formation, il lui semble important de développer une animation qualitative des territoires, à travers la production et la mise à disposition d'outils prospectifs sur la relation emploi-formation, et la mise en synergie des acteurs locaux autour de services partagés et co-construits pour le grand public.

Quant à Gaston Paravy qui intervenait au nom de l'InterMife, il a fait part de son souci, qu'il souhaite partager, de préserver une vision humaniste de la formation, en veillant à ce que la personne soit bien au cœur du processus.

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“Un foisonnement d'idées et d'initiatives"

Nouvelles approches ou questions de fond, Michel Théry, responsable du département “Production et usages de la formation continue" au Céreq, grand témoin de l'Université, dresse un
panorama des échanges. Il relève des inflexions notables dans l'évolution des thèmes abordés au cours de dix Universités d'hiver qui se sont déroulées depuis 1989.

La principale lui semble “l'importance accordée à ce qui se passe dans les entreprises", avec, par exemple, le cas des seniors. Au chapitre des nouveautés, Michel Théry retient le contrat de transition professionnelle, dont les premiers éléments de bilan sont encourageants. Au titre des permanences, il note la question du guichet unique, la défaillance de l'articulation formation initiale et formation continue, et la FOAD, qui devient désormais non plus un dispositif spécifique, mais intégré dans les pédagogies de la formation continue.
Enfin, “un foisonnement d'idées et d'initiatives" continue à caractériser cette Université.
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