Les entreprises financent de plus en plus de formations universitaires

La participation des entreprises au financement de la formation continue universitaire (FCU) connaît un accroissement de plus en plus important. Selon une note d'information de la Depp^{[ 1 ]}Note d'information 11.2, “Une présence plus affirmée des entreprises dans la formation continue universitaire entre 2003 et 2008", publiée en janvier 2011. , “depuis 2003, l'évolution de la formation professionnelle se traduit dans les Universités par un accroissement de la place des entreprises, qui se manifeste davantage par leur contribution financière que par le nombre de leurs salariés formés".

En effet, en 2008, près de la moitié des 215 millions d'euros qui abondaient la FCU provenaient des entreprises et des Opca. La part des entreprises est passée de 38 à 46 % entre 2003 et 2008, indique l'étude, qui précise que cette année, les montants se sont élevés respectivement à 61 millions et 35 millions d'euros. La moitié des fonds des Opca abondant la FCU finance des Cif. Un quart étant consacré aux formations au titre du plan de l'entreprise et un autre quart aux contrats de professionnalisation. En 2008, les Cif ont représenté 17 millions d'euros dans le chiffre d'affaires des universités, contre 14 millions d'euros en 2003.

La Depp note également le fort impact des stratégies régionales dans le développement de la FCU. Ainsi, “depuis 2006, toutes les Régions voient augmenter, dans les recettes de la formation continue universitaire, la part des fonds en provenance des entreprises, et même parfois doubler comme dans les Pays de la Loire et en Poitou-Charentes (20 à 44 %). En Alsace, la part qui était de 69 % en 2003 atteint 71 % en 2008, mais elle n'est que de 25 % en Lorraine et de 22 % en Corse". Toutefois, insiste l'étude, “les stratégies des universités en matière de formation continue diffèrent d'une région à l'autre".

Par ailleurs, outre les particuliers et les stagiaires, les autres ressources de la FCU sont constituées par les ventes de brevets, les prestations spécifiques ou les placements, qui représentent 7 % des fonds totaux “et ne varient guère depuis 2003".

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