Vincent Merle (Cnam) plaide en faveur d'une co-construction pour élaborer les parcours de formation professionnelle

Alors que les débats en cours sur la réforme de la formation professionnelle visent à renforcer le rôle de l'individu dans le développement de sa formation, se pose la question de la responsabilité du salarié. Ce dernier a-t-il les compétences de base et les connaissances suffisantes pour être responsable du développement de ses compétences? Que devient le rôle du salarié par rapport à celui de l'entreprise? Et comment les acteurs de la formation continue (pouvoirs publics, Régions, entreprises, organismes d'orientation et de formation…) doivent-ils agir pour l'aider dans cette évolution? Ces trois questions étaient au cœur d'une table ronde organisée, jeudi 27 mars, à la Cité des sciences, par l'Association française pour la réflexion et l'échange sur la formation (Afref).

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Par - Le 28 mars 2008.

Si la question de l’individualisation des parcours fût au centre de l'accord national interprofessionnel de décembre 2003, qui a engendré le DIF et l’entretien professionnel par la loi du 4 mai 2004, « cette notion n’est pas si récente que cela ; c’est un des fondements de la formation continue», a noté Vincent Merle [[Vincent Merle est directeur de l’Institut MCVA (Management, compétences, validation d'acquis) du Cnam. Il est professeur titulaire de la chaire emploi, acquisitions professionnelles au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).]], professeur au Cnam. « Cette thématique de “l’individu acteur” est revenue sur le devant de…

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