Le « droit différé à la formation initiale » achoppe sur le financement

Réuni pour sa deuxième séance mardi 22 avril, le groupe multipartite sur la réforme de la formation a débattu de l'articulation entre les formations initiale et continue et de l'orientation professionnelle. Dans son avis rendu le 8 avril dernier, le Conseil d'orientation pour l'emploi estime que « les personnes ayant quitté le système scolaire sans qualification doivent pouvoir acquérir au minimum les savoirs de base au cours de leur vie professionnelle, par l'instauration d'un droit différé à la formation financée par l'Etat ».

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Par - Le 23 avril 2008.

Ce qui suppose de ne pas restreindre la notion de « formation initiale différée » aux jeunes sans diplôme tout en l’inscrivant dans la notion plus vaste de sécurisation des parcours professionnels, selon Djamel Teskouk, qui représentait le CGT. Certains syndicats franchissent une marche supplémentaire et évoquent le concept de droit différé à la formation initiale. « La réflexion est intéressante à condition de régler la question de l’accompagnement et des moyens, dans un contexte où l’Etat a envie de se désengager du financement de la formation des jeunes et des demandeurs d’emploi. Pas sûr non plus que les entreprises…

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