« La collecte des excédents et la péréquation doivent rester aux mains des partenaires sociaux » (Stéphane Lardy, FO)

Stéphane Lardy préfère attendre pour se prononcer sur le projet de loi relatif à la formation professionnelle, car il pense que "le texte peut encore bouger au niveau des parlementaires". Le secrétaire confédéral de Force ouvrière estime que, certes "de grands progrès ont été faits" entre les premières versions et le projet de loi actuellement examiné par le Conseil d'État, essentiellement sur le caractère paritaire du Fonds de sécurisation des parcours professionnels rétabli dans la dernière version. Toutefois, son organisation s'est abstenue, tout comme les autres partenaires sociaux, lors du passage du texte au CNFPTLV (voir notre article) le 14 avril, contribuant ainsi à l'avis négatif émis par l'instance.

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Par - Le 23 avril 2009.

Stéphane Lardy rappelle dans un entretien accordé au Quotidien de la formation le 22 avril, qu’il attend que le texte de loi « respecte l’esprit de la lettre de l’accord » conclu par les partenaires sociaux. La version actuelle présente, selon lui, quelques problématiques importantes, notamment sur la convention qui doit être signée entre l’État et les partenaires sociaux concernant l’affectation des fonds. « Nous avions évoqué une convention-cadre et nous avions parlé de cofinancement avec l’État. » La question se pose alors de ce qui sera finalement inscrit. « Dans cette convention-cadre, il sera acté que le Fonds unique…

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