Contre les ruptures en contrat de professionnalisation : le projet Agir

Par - Le 01 janvier 2011.

Mis en place par le Cnam, le groupe d'entreprises Eneid-Face Atlantique[ 1 ]Entreprises nantaises pour l'emploi et l'insertion durables. (70 entreprises, dont Adecco, Décathlon et Orange) et GDF Suez, le projet Agir cible des jeunes de moins de 26 ans de niveau V, IV et III, soit du CAP à bac + 2. Le programme se déroule uniquement dans le département de Loire-Atlantique, et particulièrement dans les quartiers prioritaires de Nantes et Saint-Nazaire.

“Nous complétons ce que fait le centre de formation", explique Cécile Demonchy, chargée de projet au Cnam. C'est ainsi que des conseillers accompagnent les jeunes tout au long de leur parcours de formation. “L'idée est de leur permettre de vivre au mieux leur alternance en les orientant vers les bonnes personnes afin de résoudre les différents problèmes qu'ils peuvent rencontrer, que ce soit le logement, la recherche d'emploi, etc.", poursuit Cécile Demonchy, qui affirme que “les trois conseillers du Cnam dédiés à l'expérimentation ne sont pas experts dans tous les domaines. Ils recherchent à chaque fois l'organisme le plus compétent pour satisfaire la demande du jeune".

L'accompagnement est donc global et individualisé avant, pendant et après le contrat de professionnalisation - pendant la recherche du premier emploi, notamment. L'expérimentation est menée avec 23 jeunes, dont le parcours sera comparé à 23 autres jeunes qui n'auront pas bénéficié du programme. Fin 2010, le Cnam espérait atteindre 80 jeunes environ. Un “guide de l'accompagnement de l'alternant" sera remis aux entreprises et aux organismes de formation. Au total, le coût de l'expérimentation Agir s'élève à 350 000 euros pour l'accompagnement, les ateliers mis en place et l'ingénierie, soit un montant de 2 300 euros par personne.

Notes   [ + ]

1. Entreprises nantaises pour l'emploi et l'insertion durables.