Territorialiser la prospective
Par Sandrine Guédon - Le 16 mai 2011.
Selon Françoise Amat, secrétaire générale du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV), qui participait à une table ronde dans le cadre du séminaire du 12 mai, “les Régions ont un rendez-vous avec la prospective, en concertation avec les branches professionnelles, lors de l'élaboration des CPRDF".
En effet, “à considérer le contenu de ces contrats régionaux, il apparaît une priorité qui est la prospective pour les quatre ans de la programmation". Elle a précisé l'importance des travaux réalisés en la matière : “La simple volonté des Conseils régionaux ne suffirait pas s'il n'y avait pas les outils, les branches professionnelles, les observatoires, les Oref et l'appui du Comité de coordination." Mais il existe “beaucoup d'effervescence, un foisonnement d'instruments, de travaux, qu'il faudrait rationnaliser".
Selon elle, la prospective devrait tenir compte de trois éléments : “D'abord, la réponse formation est lourde, la prospective doit donc tenir compte du moyen terme et du long terme. Ensuite, la réponse devrait être mieux concentrée, il faut donc un analyse partagée. Enfin, il est nécessaire que la prospective soit territorialisée."