Services à la personne : la Fepem s'engage avec la Fedesap sur la professionnalisation dans les TPE

La Fédération du particulier employeur (Fepem) a engagé un partenariat avec la Fédération française de services à la personne et de proximité (Fedesap)^{[ 1 ]}Affiliée à la CGPME, la Fedesap est une fédération patronale qui représente les TPE et PME du secteur des services à la personne et de proximité. pour développer une filière de professionnalisation adaptée aux spécificités des TPE. Les deux organisations travaillent actuellement sur des axes d'expérimentation.

“Ce partenariat ne s'appuie pas sur la signature d'un accord, précise Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fepem. Nous avons entamé une réflexion voici deux ans avec la Fedesap sur les enjeux du secteur et sur ce que nous pouvions apporter, l'un et l'autre, pour améliorer la professionnalisation dans les TPE et identifier des programmes de formation que la Fepem a développés et dont elles pourraient bénéficier."

Il s'agit donc d'adapter les référentiels de formation développés par la Fepem aux besoins des TPE des services à la personne et de les mettre à la disposition de la Fedesap. Laquelle “a constaté que les titres de niveau V étaient cohérents avec l'environnement professionnel des TPE et adaptés à leurs salariés. Il existe une convergence entre le travail d'un salarié du particulier employeur et celui d'une petite entreprise des services à la personne".

Cette réflexion doit également conduire à l'élaboration d'un plan d'action reposant notamment sur le développement de l'alternance qui vient d'être ouvert par la loi Cherpion du 13 juillet 2011 aux services à la personne à titre expérimental. “Cela fait des années que nous plaidons pour l'ouverture de l'alternance à nos métiers, explique Marie-Béatrice Levaux. L'objectif est d'ouvrir un maximum de possibles pour accompagner la professionnalisation de notre secteur, dans la cadre d'une rénovation de la GPEC. Il nous faut absolument intégrer de nouvelles générations dans nos effectifs salariés, car nous aurons un déficit en matière de ressources humaines d'ici cinq à dix ans", précise-t-elle.