Diversité en entreprise : une prise de conscience… et des progrès

Par - Le 01 novembre 2011.

Femmes, seniors, homosexuels, handicapés, origines, les discriminations sont encore nombreuses dans les entreprises françaises. La remise des Trophées de la diversité en septembre dernier par le cabinet Diversity conseil permet de mettre en exergue des bonnes pratiques.

Cette année, pour la 6e édition de cette manifestation, l'IMS Entreprendre pour la cité et le secrétariat de la Charte de la diversité se sont associés à l'événement. Dix entreprises (sur la trentaine qui avaient déposé leur candidature) se sont ainsi vu remettre un prix dans plusieurs catégories, dont la formation, la GPEC et l'engagement et l'innovation, qui sont présentés ci-dessous et ci-contre.

Mais qu'en est-il réellement de la diversité dans les entreprises ? Le bilan “Diversité 2011"[943 entreprises ont répondu à un questionnaire en ligne du 28 juin au 8 septembre 2011. 64% d'entre elles sont des PME. [/footnote] réalisé par le [cabinet Inergie pour la Charte de la diversité (dont 3 300 entreprises sont aujourd'hui adhérentes), permet de constater que les entreprises ont pris conscience du problème de la discrimination.

Concernant la politique globale de diversité, un tiers des entreprises ont formalisé leur politique en s'attaquant aux fondamentaux RH de la lutte contre les discriminations. Toutefois, seules 20 % des PME de 10 à 50 collaborateurs l'ont fait. Pour le recrutement, 71 % des entreprises ont mis en place une ou plusieurs actions en faveur de la diversité dans le descriptif des postes, les grilles d'évaluation ou encore des traces écrites des réponses aux candidats refusés. Qui dit recrutement dit embauche, et une entreprise sur deux a mis en place une ou plusieurs actions pour favoriser le recrutement de profils diversifiés. Notamment en mettant en place des partenariats avec des intermédiaires de l'emploi spécialisés dans les publics discriminés (pour 41 % des entreprises répondantes).

Pour l'évolution de carrière, 71 % des entreprises, mais 52 % des PME, évaluent de façon formalisée leurs salariés pour leur développement professionnel, contre 57 % en 2010.