«L’instabilité et l’incertitude sont les deux maître-mots du moment», estime Didier Ridoret, président de la FFB (fédération française du bâtiment), à l’occasion de la présentation à la presse des premiers éléments de conjoncture dans le bâtiment pour 2012. En cause : «la crise des dettes publiques en zone euro et les politiques de réajustement budgétaire qui ont fracassé le mouvement de reprise économique qui a porté, et porte encore pour quelques mois, l’embellie quantitative des marchés», développe le président. La conséquence pour l’emploi dans le secteur serait rude «avec une perte estimée à 35 000 postes en 2012, intérim compris»…