“Beaucoup d'espoir" dans le SPO

“Aujourd'hui, nous fondons beaucoup d'espoir dans le jeune service publique de l'orientation." À l'occasion de la table ronde “Mise en œuvre du service public de l'orientation : points de repère et premiers retours d'expérience", organisée le 26 janvier, Isabelle Bricard, secrétaire général adjointe de la CGAD (Confédération générale de l'alimentation en détail), a apporté le témoignage d'une branche représentant 4 millions d'actifs et 300 métiers, souvent en déficit de main-d'œuvre. Ainsi espère-t-elle que le SPO favorisera une “information objective" sur les métiers de l'artisanat, et que, incidemment, “l'information ne sera pas prodiguée uniquement aux jeunes en difficulté". Elle a insisté sur le fait que ces métiers comportaient de nombreuses possibilités d'évolution, permettant notamment d'accéder au statut de chef d'entreprise.

De son coté, Jean-Claude Tricoche, chargé de mission auprès du secrétaire général de l'Unsa, a considéré que la question de l'orientation n'était actuellement “pas traitée comme il le faudrait en milieu de travail". Jugeant que l'entreprise “est souvent éloigné de la problématique individuelle". Les partenaires sociaux lui semblent avoir été trop “timorés" : il aurait fallu mettre en place un “système piloté par les Régions, tout en imposant une obligation de coopération des acteurs".