Les restaurants La Boucherie créent leur centre de formation pour soutenir leur campagne de recrutement

Par - Le 16 mai 2012.

L'objectif du groupe de restauration est d'embaucher entre 300 et 400 personnes chaque année d'ici 2017. De 100 à 200 enseignes devraient, en effet, être ouvertes d'ici cinq ans, le groupe connaissant une forte croissance de son activité.

Ainsi en 2012, La Boucherie compte recruter 350 professionnels pour l'ouverture de dix nouveaux restaurants, avec l'aide de Pôle emploi, comme le prévoit une convention signée le 29 février dernier. La chaîne a également signé un partenariat avec le site Meteojob.com. Et va parallèlement ouvrir courant 2013 un centre de formation, Edibouch', chargé de former les nouveaux collaborateurs, quels que soient leurs niveaux.

“Notre partenariat avec Pôle emploi repose surtout sur l'information : nous souhaitons que le public sache que nous allons ouvrir des restaurants, que nous offrons des postes et organisons des entretiens avant embauche", explique Dominique Porcheron, nouveau responsable du service formation-recrutement de La Boucherie. Les futurs collaborateurs suivent entre quatre et six semaines de formation avant d'intégrer le restaurant, suivant le poste qu'ils vont occuper, sessions qui vont désormais être réalisées dans le centre de formation Edibouch'. “Le groupe se dote ainsi d'un outil en
totale osmose avec les besoins du réseau. C'est un véritable levier pour fédérer une nouvelle génération de collaborateurs", y compris en matière de formation continue des personnels.

La première offre formalisée s'adresse aux franchisés, aux gérants d'exploitation des filiales, aux assistants d'exploitation et aux serveurs. Des modules de formation (sur site ou en e-learning) adaptés aux différents métiers de la restauration à thème et de nouveaux cursus de formations qualifiantes seront développés. La chaîne incite ainsi ses salariés à préparer des CQP (certificats de qualification professionnelle), en collaboration avec la Chambre de commerce du Maine-et-Loire, par la professionnalisation.

“Nous sommes dans un secteur en tension et notre objectif est de recruter des jeunes de moins de 25 ans et des plus de 45 ans. S'agissant des jeunes, 50 % n'ont pas de qualification, c'est pourquoi nous les formons pour d'abord les intégrer et ensuite nous leur offrons, comme pour tous nos salariés, la possibilité de réaliser des parcours de formation pour devenir de futurs encadrants", souligne Dominique Porcheron.