Les Centres d'information et d'orientation souhaitent un statut d'établissements publics pour ne pas se voir dilués dans l'Acte III de la décentralisation

En 2003, on les avait connus braqués contre les premières tentatives de les régionaliser. Presque dix ans plus tard, le troisième acte de la décentralisation (induisant la création de services publics régionaux de l'orientation) vient remettre sur le tapis le sujet du transfert des compétences des CIO aux Conseils régionaux, d'ores et déjà dénoncé plusieurs organisations syndicales (notamment le SNFOLC [[Syndicat nationale Force ouvrière des lycées et collèges.]] et Sud Éducation). Pour l'Association nationale des directeurs de CIO (ANDCIO), qui tenait ses huitièmes rencontres vendredi 23 novembre, l'accroissement des compétences régionales dans l'orientation n'est pas synonyme de disparition de ces structures, si l'État et les Régions parviennent à les contractualiser sous une forme « juridiquement forte ».

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Par - Le 26 novembre 2012.

En 2005, les questions d'orientation et d'emploi des jeunes avaient ressurgi à la suite des émeutes péri-urbaines. La prise de conscience s'était, cependant, faite au travers d'un prisme focalisé sur la sécurité publique et lutte contre la délinquance juvénile, mais elle avait permis de repenser ces structures en tant que clé de voûte de l'insertion professionnelle. « À l'époque, on avait pu lire que si les voitures brûlaient, c'était la faute de l'orientation » se souvient Thierry Berthet, directeur de recherche au CNRS et membre du groupe d'experts du CNFPTLV [[Conseil national pour la formation tout au long de la vie.]]. N'empêche:…

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