Qapa.fr met en avant son moteur de recherche pour attirer les licenciés

Par - Le 01 décembre 2012.

Cet “outil de mise en relation dédié à l'emploi" a annoncé le 12 novembre qu'il s'engageait à “s'occuper de tous les licenciés" de PSA. Il s'agit pour les fondateurs du site de toucher en réalité tous les salariés concernés par les plans sociaux en cours et à venir. “Nous nous sommes intéressés aux profils concernés par les plans sociaux de PSA, pour voir ce nous pourrions apporter à ces salariés", explique à L'Inffo Stéphanie Delestre, co-fondatrice de Qapa.fr. Et d'assurer : “Nous sommes en mesure de leur proposer des offres d'emploi qui correspondent à leurs compétences ou sur des métiers proches, celui de cariste par exemple, pour lequel nous proposons 1 000 offres, ou de manutentionnaire, pour lequel nous comptons 2 000 offres".
Qapa.fr est le quatrième site d'emploi sur le marché, derrière Régionsjob, Cadremploi et Monster. Très bien référencé sur Google, le site est visible rapidement par toute personne en recherche d'emploi, à condition qu'elle en prenne l'initiative. Pour le reste, il concerne principalement les non cadres, et a été conçu pour faciliter la tâche aux personnes qui ont le plus de difficultés, notamment à l'écrit. L'inscription ne demande d'entrer que peu d'information. Le “matching" se fait autour du lieu de résidence et des compétences (proposées par le site en fonction du métier occupée et cochées par le candidat) et une liste d'offres est proposée. Ainsi, l'une des innovations de cet outil est de proposer des offres qui correspondent aux profils, mais aussi aux compétences : “Récemment, une vendeuse a trouvé un emploi d'assistante dentaire, profession qu'elle n'aurait jamais imaginé pouvoir exercer dans notre système de recherche", a évoqué la fondatrice.

Du côté des recruteurs, l'intérêt de Qapa.fr réside dans la gratuité du dépôt de l'offre et de la liste des candidats potentiels. Mais la consultation du CV est payante. Qapa.fr vient cependant d'ouvrir une “CVthèque" gratuite. “Notre idée est de lever le frein à la mise en relation, précise Stéphanie Delestre. Beaucoup de recruteurs se trouvent dans l'impossibilité de trouver un candidat alors que nous comptons 3 millions de chômeurs !"