formateur : éducateur de citoyens éclairés ou développeur de capital humain au service du marché ?

Par - Le 01 mai 2013.

Deux ans après le colloque fondateur d'Avignon, le Réseau
des Universités préparant aux métiers de la formation (Rumef) tenait ses deuxièmes rencontres à Nancy, les 11 et 12 avril, en partenariat avec le service de formation continue de l'Université de Lorraine. Durant ces deux jours, la question de la transformation et de la reconnaissance du métier de formateur a nourri les débats.

Choisir Nancy pour abriter ces rencontres aura été aussi opportun qu'historique pour les adhérents du Rumef. En effet, c'est cette même capitale des ducs de Lorraine qui vit la fondation, en 1954, du premier Cuces [ 1 ]Centre universitaire de coopération économique et sociale., un institut de formation pour adultes dont les activités pédagogiques
s'adossèrent très rapidement (sous la conduite de Bertrand Schwartz, qui en prit la direction en 1960) à des recherches universitaires en sciences sociales. Un modèle qui essaimera ensuite à travers toute la France. À l'époque, au cœur d'une Lorraine en pleine transition sidérurgique et minière, la question de la formation des adultes se posait moins en termes de reconversion professionnelle que de la formation “de citoyens éclairés au cœur d'une communauté mondiale". Bertrand Schwartz lui-même appelait à “une mobilisation générale pour l'instruction générale".

Valeur formation ou variable d'ajustement des fonctions RH ?

Las. Les années ont passé et, avec elles, les crises économiques ou les évolutions sociales ou sociétales. De fait, d'éducation générale tout au long de la vie, la formation s'est imposée, dans le discours politique, comme une adaptation des compétences au marché du travail (particulièrement en période de chômage élevé), et les formateurs comme autant de professionnels institutionnalisés du développement du capital humain (qu'ils soient coachs, ingénieurs de formation, consultants formateurs, ingénieurs pédagogiques, etc.), au point que l'universitaire québécois Philippe Maubant, directeur de l'Institut de recherches sur les pratiques éducatives de l'Université de Sherbrooke (Canada), se demandait en clôture de colloque si “les professionnels de la formation sont encore des professionnels du travail éducatif ". Une question cruciale, selon lui, qui souhaiterait voir la “valeur éducation" remise au cœur des réflexions sur le sujet plutôt que de voir les formateurs se transformer variables d'ajustement des fonctions RH.

L'avis est partagé, mais certains, tels Maryvonne Sorel, enseignante à Paris-V, ont fait remarquer la nécessité de replacer la formation pour adultes dans son environnement, à savoir celui d'un champ du travail en évolution rapide (dérégulation du marché de l'emploi, individualisation des demandes de formation, apparition des NTIC, évocation de “parcours de compétences", apparition de publics nouveaux “qui ne sont plus ceux de l'école", etc.). Offre en transformation, marché changeant… Jean-Luc Ferrand, professeur au Cnam, faisait observer qu'en France, environ la moitié du chiffre d'affaires de la formation pour adultes est réalisée par des entreprises dont ce n'est pas l'activité principale. La formation des formateurs au cœur des amphis… Qu'elle déplore cette évolution du
métier de formateur, qu'elle s'en félicite ou qu'elle en prenne simplement acte, l'Université considère toutefois que ce domaine ne lui échappe pas. En témoignent les nombreux cursus de “formation de formateurs" que les établissements universitaires proposent. Tel est le cas, par exemple, de la licence professionnelle en alternance développée par l'Université de Rennes voici une dizaine d'années. Un diplôme dont le succès fut à ce point au rendez-vous (Hugues Pentecouteau et Catherine Clénet, ses responsables, avouaient une multiplication par trois des dossiers de candidatures reçus chaque année, pour des étudiants de 19 à 55 ans) que ce n'est qu'après sa création que les autorités universitaires ont été amenées à concevoir le dispositif d'accompagnement de ce cursus (formation des équipes pédagogiques à la relation avec les entreprises, développement de référents universitaires pour les étudiants stagiaires, etc.). Et les résultats sont là puisque, à l'issue de la formation, les trois quarts des anciens apprentis travaillent effectivement dans le domaine de la formation.

… et de l'enseignement privé

L'enseignement supérieur privé mise lui aussi sur ces filières courtisées, à l'instar du CFA du groupe IGS qui a développé son propre master par alternance “cadres et consultants en formation continue" (un titre existant depuis huit ans et accessible, depuis cinq, par la voie de l'apprentissage) qui enregistre un taux de placement des ex-stagiaires de 70 % à six mois. “Toutefois, beaucoup de nos stagiaires reprochaient une inadéquation entre la théorie apprise en cours et la pratique en entreprise", indiquait Leïla Roze des Ordons, responsable de formation au CFA de l'IGS. Une problématique qui s'est traduite par la mise en place d'entretiens-briefings mensuels entre les stagiaires et les chargés de formation du CFA, afin de faire coller les apprentissages en cours aux situations pratiques. Ainsi, l'Université s'interroge sur la fonction du formateur : une thèse consacrée à l'ingenium (les attitudes professionnelles) du formateur est
actuellement en cours à l'Université Grand Sud ; et une autre, portant sur “Le projet professionnel et ses enjeux dans la formation des adultes" est en cours de développement à Strasbourg. Elle n'en développe pas moins ses propres cursus adaptés et évolutifs, en vue de professionnaliser un métier, dont elle hésite à déterminer s'il relève encore “de la logique de l'éducation ou de la qualification".

PÉDAGOGIE : LA RECHERCHE DE FORMULES MIXTES

Le serious game constitue-t-il un outil à ce point autoporteur que son usage puisse se passer de quelques heures de formation présentielle ? Spontanément, la réponse (“oui !") peut sembler évidente. La réalité est plus nuancée, puisqu'un apprentissage vidéo ludique, par nature solitaire, n'est pas la garantie d'une bonne prise en main de la formation par les salariés. Conscientes du phénomène, les entreprises sont nombreuses à réclamer, dans le cadre de leurs politiques de formation, des solutions blended – comme pour le e-learning classique – incitant, par voie de conséquence, les éditeurs à s'associer à des organismes présentiels pour concevoir ces solutions mixtes.

Expliquer pour impliquer

Cette hybridation des solutions formations constituait l'une des innovations pédagogiques
que le concepteur Daesign présentait à l'occasion du sixième Forum des serious games, le 9 avril dernier. Une innovation qui demeure cependant encore loin du e-tutorat tel qu'il se conçoit dans les process habituels de blended-learning. “Le travaildes
formateurs-accompagnateurs demeure avant tout de porter un message préalable aux futurs joueurs", expliquait ainsi Damian Nolan, directeur général de Daesign. “Une demie journée de présentiel – deux maximum – permettent de faire accepter le serious game par les équipes, à leur présenter et à les y impliquer", précisait pour sa part Claire Pascal, directrice d'Obea Formation, le cabinet conseil en solutions RH et management avec lequel Daesign s'est associé pour mettre en place sa formule mixte.

Remettre le jeu à sa juste place

Sans surprise, comme toute solution “serious game", la clientèle du tandem Daesign-Obea est essentiellement composée de grands comptes – publics ou privés – comme EDF, Banque Populaire, Orange ou le ministère des Affaires étrangères. Concernant Banque Populaire, la problématique consistait à former les cadres et managers de sa filiale informatique (IBP) aux entretiens professionnels. “Faire appel à une pédagogie novatrice paraissait naturel à l'entreprise informatique que nous sommes", indiquait Stéphane Beaujaneau, adjoint au DRH d'IBP. Une évidence tempérée, néanmoins, par les réalités de l'entreprise : “Mais si nous n'avions développé qu'une pédagogie axée sur un serious game, nos collaborateurs y seraient restés réticents, car nous leur avons donné l'habitude des formations adaptées au contexte". Exit, donc, le choix d'un simple jeu à faire tourner auprès des salariés concernés, et bienvenue à la pédagogie mixte, dont la séquence présentielle fut assurée, dès 2011, par des formateurs d'Obea. “Cette intervention in situ a permis de remettre le jeu à sa juste place, à savoir celui d'un dispositif destiné à apprendre à mener un entretien et de procéder à l'évaluation d'un collaborateur", a précisé Claire Pascal.

“La communication, c'est 50 % du succès"

La formation présentielle n'a cependant pas été le seul élément, en amont, déployé pour garantir une prise en main optimale du jeu par les futurs apprenants-joueurs, puisque Daesign propose également de fournir ses clients en teasers (bandes annonces) destinées à tourner sur les ordinateurs des collaborateurs pour susciter l'intérêt et
l'envie. Orange, par exemple, accompagne toujours le recours à ces outils d'importantes campagnes d'information internes. “La communication c'est 50 % du succès d'un serious game !", annonçait ainsi Véronique Fontaine, responsable de la formation au sein de l'opérateur téléphonique. Des propos corroborés par Patrick Bossuert, son homologue chez EDF. Une entreprise au sein de laquelle la mise en oeuvre de solutions blended s'est traduite par un succès d'assiduité. On estime ainsi que les 4 000 collaborateurs formés par ce biais ont rejoué au même jeu à quatre reprises dans l'année. “Le serious game n'est plus forcément attractif à titre individuel. Former préalablement de manière présentielle des groupes d'utilisateurs conduit à créer une dynamique collective", a conclu Stéphane Beaujaneau.

Qui héberge ?

Même à l'heure du cloud, la question de l'hébergement de ces dispositifs, coûteux en mémoire informatique, se pose encore. Usage de plateformes LMS (Learning management system) à extérieures, hébergement sur les serveurs internes ou sur ceux du concepteur… tous les modèles ont leurs adeptes. “Chez nous, c'est cinquante- cinquante. Moitié sur les serveurs du client, moitié sur ceux de Daesign", explique Claire Pascal, directrice d'Obea.

D'autres, comme Renault ou EDF, ont fait le choix de la clé USB confiée aux personnes formées. Des clés contenant, en outre, un système de certification destiné à contrôler l'effectivité des connexions et le nombre de modules suivis. Pour Daesign, cette multiplicité des structures d'hébergement correspond à la nature des serious games, “susceptibles de s'adapter à tous types de cultures et de conditions d'utilisation".

ENTRETIEN AVEC DAOUÏA BEZAZ, VICE-PRÉSIDENTE DE RÉGION LORRAINE EN CHARGE DE LA FORMATION

“La Lorraine dépense chaque jour un million d'eurospour l'éducation et la formation"

Quel premier bilan pouvez-vous établir du CPRDFP signé en 2011 ?

Notre contrat de plan régional de développement des formations professionnelles s'articulait autour de quatre axes en la matière : un parcours de formation initiale “premier emploi", un parcours “mobilité subie - recherche d'emploi", un parcours “mobilité choisie - professionnalisation" et, enfin, un parcours d'insertion. À cet effet, nous avons profité de la création de l'Université de Lorraine (issue de la fusion, au 1er janvier 2012, des Universités Nancy-I, Nancy-II, Metz-Paul Verlaine et de l'Institut national polytechnique de Lorraine - INPL) pour mobiliser les chercheurs en sciences humaines et sociales sur la question de l'insertion ou de la mobilité.

En dépit de la différence de couleurs politiques de l'échelon national et de la Région lors de la signature, celle-ci n'a pas posé de problème. Cela faisait déjà longtemps que le Conseil régional, les services déconcentrés de l'État en Lorraine et ceux de l'Éducation nationale avaient entamé des démarches communes de travail sur les questions de formation professionnelle et d'insertion. Il est actuellement trop tôt pour tirer un bilan, mais concernant l'insertion des jeunes, par exemple, la Région s'est mobilisée très tôt sur la question des emplois d'avenir (elle compte en signer de 3 000 à 10 000 d'ici à 2014) et avait d'ailleurs bouclé son budget sur cette question dès la mi-décembre pour ne pas rencontrer de soucis budgétaires en 2013 qui nous contraindraient à en signer moins que prévu.

Pour quel effort financier ?

En tout, la Lorraine dépense un million d'euros par jour pour l'éducation et la formation, car l'une des priorités de la Région est la préservation des moyens humains et financiers dédiés aux politiques de formation.

À ce titre, le CPRDFP lorrain se veut perpétuellement évolutif pour s'adapter aux enjeux sociaux et économiques du tissu régional. Nous avons ainsi dressé une carte des formations identifiant douze filières professionnelles en tension, spécifiques aux bassins d'emploi lorrains, sur lesquels le CCREFP [ 2 ]Comité de coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle. agit prioritairement pour éviter de
voir des métiers porteurs (dans le domaine de
l'industrie sylvicole, par exemple) disparaître.

Quelles politiques régionales, la Lorraine a-t-elle déployées en faveur de l'apprentissage ?

Le développement de l'apprentissage fait l'objet d'initiatives particulières dans la Région qui s'est particulièrement impliquée dans les programmes Dima (dispositifs d'initiation aux métiers de l'alternance, programme d'ailleurs inventé en Lorraine), Diva (dispositif d'intégration vers l'apprentissage) ou Dava (dispositif d'accompagnement vers l'apprentissage [ 3 ]À ne pas confondre avec le dispositif académique de validation des acquis, dont l'acronyme est identique.). Autant d'initiatives visant à préparer au mieux les jeunes à entrer en alternance, y compris, par exemple, en offrant la possibilité à un jeune de signer un contrat d'apprentissage, même s'il n'a pas encore trouvé d'entreprise d'accueil. Nous nous impliquons d'autant plus dans ces dispositifs de facilitation de l'alternance que la Lorraine compte actuellement 16 000 apprentis.

Comment observez-vous la future réforme de la formation annoncée par François Hollande ?

La Région est particulièrement attentive aux travaux sur la future loi de réforme de la formation, puisque celle-ci comprendra un important volet dédié à l'apprentissage. Toutefois, sur le plan local, l'une de nos préoccupations est la faible mixité existant dans les filières d'apprentissage où nous ne comptons que 32 % de femmes. Cette situation nous a amenés à mettre en place des programmes d'information et d'orientation destinés à la population féminine afin de la sensibiliser à l'existence de métiers qui, aujourd'hui, peuvent être exercés indifféremment par des femmes ou des hommes.

La Région est à l'initiative d'un Pôle jeunesse. S'agit-il d'un “guichet unique" ?

Le Pôle jeunesse est une institution fondée en 2010 et placée directement sous la responsabilité de la vice-présidence formation de la Région. Il ne s'agit pas d'un “guichet unique" rassemblant les acteurs de l'emploi locaux, mais d'une instance particulière permettant de fédérer les initiatives au service de la jeunesse. La mutualisation des compétences en matière d'éducation, de formation, d'insertion mais aussi de logement ou de santé est indispensable au déploiement de politiques lisibles et cohérentes à destination des jeunes.

Bientôt, les Régions seront dotées de compétences étendues en matière d'orientation et de formation. Comment cela se traduira-t-il en Lorraine ?

La Lorraine était favorable à l'acte III de la décentralisation dès le départ, même si nous aurions souhaité, à l'instar de l'ARF (Association des Régions de France), que la réforme dote les Régions de davantage de compétences en matière d'emploi. Sans maîtrise étendue des compétences orientation-formation-emploi, le pouvoir de prescription des Régions s'avère limité et incomplet. Même si le CPRDFP permet de corriger certaines incohérences nées de cet écartèlement administratif, l'État doit s'impliquer davantage dans certaines politiques régionales puisqu'il a fait le choix de garder la main sur les questions d'emploi.

L'État empêche-t-il les Conseils régionaux de mettre en place des politiques orientation-formation-emploi uniquement centrées sur le local ?

La Lorraine n'est plus aussi riche qu'autrefois (du fait des transitions industrielles) et cela fait longtemps que ses écoles, ses Universités ou ses centres de formation forment des diplômés et des professionnels qui vont ensuite travailler dans d'autres bassins d'emploi plus attractifs, que ce soit dans d'autres régions françaises ou à l'étranger.
Malheureusement pour nous, nous formons beaucoup au bénéfice des autres ! Nous en tenons d'ailleurs compte dans nos politiques de mobilité, notamment transfrontalières, puisqu'actuellement, environ 70 000 Lorrains travaillent au Luxembourg ou en Allemagne dans le cadre de l'euro-Région Sar-Lor-Lux (Sarre-Lorraine-Luxembourg). Tenant compte de cette réalité, la Région finance de nombreux programmes linguistiques d'apprentissage de l'allemand pour permettre à des demandeurs d'emploi d'être susceptibles de trouver
un travail dans un environnement germanophone

Benjamin d'Alguerre

61 NOUVELLES FORMATIONS EN APPRENTISSAGE À LA RENTRÉE

La commission permanente du Conseil régional de Lorraine a acté, le 15 mars dernier, l'ouverture de 61 nouvelles formations au sein des CFA (centres de formation des apprentis) et leurs partenaires (lycées, Université de Lorraine, etc.). Un vote qui fait suite à une concertation avec le Rectorat de l'académie Nancy-Metz, la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt, ainsi que les branches professionnelles et les chambres consulaires régionales.

“Étoffer l'offre"

Les ouvertures concernent plusieurs filières (agriculture, bâtiment-travaux publics, hôtellerie, restauration, tourisme ou encore métiers d'art). “Elles permettent d'enrichir l'offre de formation par alternance en France et en Lorraine, d'ouvrir de nouvelles classes pour les formations victimes de leur succès, ou encore de mettre en place des spécialités en tenant compte de la spécificité transfrontalière de la Lorraine", précise la Région. Certaines filières recrutent leurs apprentis
dans toute la France. Ce devrait être le cas pour trois nouvelles formations universitaires qui doivent être lancées au CFA agricole de Meurthe-et-Moselle, à Vandoeuvre. Idem au CFA Camille-Claudel de Remiremont pour la filière arts, luxe et créations, ou au CFA Métiers de l'eau et de l'environnement à Nancy.

D'autres formations en apprentissage, mises en place pour la première fois, prennent en compte les priorités régionales, comme la filière bois. Par exemple, un nouveau CAP associant cette filière et celle du bâtiment (à Montigny-lès-Metz). Dans le domaine de l'hôtellerie et de la restauration, un nouveau brevet de maîtrise sera proposé aux titulaires d'un brevet professionnel (au Cepal de Laxou). Dans l'industrie, c'est une mention complémentaire (“agent de contrôle non destructif") qui s'ouvrira au CFA interrégional des technologies Loritz, à Nancy. “Cette formation permettra de répondre aux besoins spécifiques des sites industriels (sidérurgie, nucléaire, automobile, etc.) qui ne détruisent pas les produits contrôlés", précise la Région. Qui signale aussi un DUT chimie, ouvert à la rentrée à l'IUT de Moselle-Est (à Saint-Avold). Et parce que “l'apprentissage de l'allemand s'avère essentiel dans notre région frontalière située au cœur de l'Europe", trois nouvelles formations assorties de certificats techniques des métiers (CTM) boulangeriepâtisserie, classe européenne “allemand", seront mises en place dans les CFA gérés par la Chambre de métiers et de l'artisanat de Moselle (Ernest-Mayer de Metz, Camille- Weiss de Forbach et École pratique des métiers de Thionville).

Aurélie Gerlach

Notes   [ + ]

1. Centre universitaire de coopération économique et sociale.
2. Comité de coordination régional de l'emploi et de la formation professionnelle.
3. À ne pas confondre avec le dispositif académique de validation des acquis, dont l'acronyme est identique.