Agriculture - Vivea soutient la formation au numérique des chefs d'entreprise agricole

“Comprendre et se familiariser
avec les technologies de l'information
et de la communication",
“Gérer l'information sur le
web 2.0", “S'appuyer sur les TIC ^{[ 1 ]} Technologies de l'information et
de la communication. pour développer leur entreprise",
tels sont les trois objectifs de
formation inscrits au cahier des
charges publié par Vivea, fonds
d'assurance formation pour les
non-salariés du secteur agricole.
Public cible : les chefs d'entreprise
agricole.

Pour expliquer les raisons d'un
tel cahier des charges, Sylvie
Bourgeais, directrice ingénierie
et formation à Vivea, commence
par évoquer le risque de “fracture
numérique" entre agriculteurs,
chiffres à l'appui : “70 % des
exploitations sont connectées
et deux tiers des exploitants
nous disent utiliser les nouvelles
technologies de l'information
et de la communication." Une
fois ce risque écarté, viennent
ensuite les gains potentiels
pour l'usager des TIC : l'accès
aux savoirs, la collaboration
et l'échange entre pairs, la
communication.

“Nous ne voulons
pas de formations
descendantes"

S'adressant aux organismes
de formation, Sylvie Bourgeais
précise attendre deux niveaux
de formation indépendants. Le
premier visera “à permettre
aux stagiaires de connaître et
de comprendre le fonctionnement
du web et des TIC et de
commencer à réfléchir à l'usage
professionnel qu'ils pourraient
en faire". Le second, qui
s'adresse davantage à un public
déjà initié aux TIC, aura pour but
de développer trois “objets de
professionnalisation" : organisation
de sa veille et gestion de
l'information pour le premier ;
travail collaboratif sur internet
pour le deuxième ; communication
web à des fins de notoriété
et de développement commercial
pour le troisième.

En termes de pédagogie, la
directrice ingénierie et formation
souligne la nécessité de prévoir
des “temps de manipulation" :
“Nous ne voulons pas de formations
descendantes, car il nous
semble indispensable que les
gens puissent aller sur internet en
même temps qu'ils se forment."
D'où un format préconisé de deux
jours, si possible non consécutifs,
de façon à ménager des temps de
“pratique".

Ainsi que le rappelle le cahier des
charges, si les années 2000 ont
connu un “boom" des formations
à la bureautique, “peu de formations
sont [aujourd'hui] proposées
pour maîtriser l'usage professionnel
des TIC". C'est bien cette
dimension qu'entend soutenir
le fonds pour la formation des
entrepreneurs du vivant.
Pour consulter des “témoignages
d'agriculteurs complètement
TIC", trois séquences sont disponibles
en ligne sur le site de
Vivea.