La FFP attend “une offre large et innovante" de formations certifiées

Par - Le 16 février 2014.

Un texte qui installe la formation
“comme un investissement", qui
“institutionnalise" la responsabilité
sociale de l'employeur dans
le maintien des compétences
de ses salariés et qui “implique
davantage les individus dans
la gestion de leur parcours
grâce au compte personnel de
formation"… La Fédération de
la formation professionnelle
(FFP), par la voix de son président
Jean Wemaëre, a accueilli de
façon favorable le projet de loi
de réforme de la formation, lors
de son audition par la commission
des affaires sociales de
l'Assemblée nationale. Toutefois,
“Les entreprises de services de
prestations intellectuelles contribuent,
directement et indirectement,
à la compétitivité globale de
notre économie. Nos entreprises
participent aux échanges de biens
et de services internationaux. Elles
jouent ce rôle parce qu'elles sont
intégrées dans le processus de
production des secteurs exploiteurs,
comme le secteur industriel
dans son ensemble", a souligné
Jean-Luc Placet, président de la
fédération Syntec1, lors d'une
conférence de presse tenue le
23 janvier dernier.
Selon une étude réalisée avec
le concours du COE-Rexecode2,
les exportations de services de
prestations intellectuelles sont
montées en France à 19,5 milliards
d'euros en 2012, soit l'équivalent
de 1 % du PIB et à “un peu plus de
3,4 % de l'ensemble des exportations
de biens effectuées depuis la
France". La filière regroupe quelque
80 000 entreprises, emploie entre
910 000 et 950 000 salariés et
réalise 120 milliards d'euros de
chiffre d'affaires. “À l'instar des
la FFP n'y a pas retrouvé certains
éléments de l'accord national
interprofessionnel du 14 janvier,
et a tenu à demander aux députés
de “préserver les outils négociés
par les partenaires sociaux, qui
lient acquisition de compétences
et compétitivité".

L'action de formation
“nouvelle définition"


Elle plaide pour une “nouvelle
déf ini t ion" de l'act ion de
formation articulée autour de
trois éléments : “L'objectif de la
formation, qui est l'acquisition de
compétences professionnelles ; le
dispositif pédagogique et l'intervention
d'un formateur ; l'évaluation des
résultats ou compétences acquises".
La FFP juge que la mise en oeuvre
du compte personnel de formation
ne doit pas “faire l'impasse sur
les formations à des compétences
transversales". Elle enjoint le législateur
à s'assurer que la liste des
certifications correspondant à des
compétences transversales, qui
serait constituée par la Commission
nationale des certifications professionnelles
(CNCP), “repose sur la
même volonté de garantir une offre
large et innovante de formations
certifiées".