Comment un diplôme universitaire a été créé pour un réseau d'entreprises

Par - Le 15 avril 2014.

Le Choix Funéraire (réseau
français d'entrepreneurs de
pompes funèbres) et l'Université
de Paris-Dauphine viennent de
lancer un diplôme universitaire
(DU) de business management.
Ce diplôme “s'adresse aux responsables
de point de vente
funéraire et aux repreneurs
d'entreprises funéraires adhérents
au réseau, de plus en plus
confrontés à un marché ultra
concurrentiel et en pleine mutation",
annonce le réseau.

Philippe Martineau, directeur
général du Choix Funéraire,
explique : “Nous avons souhaité
mettre en place une formation
équivalente à bac + 3 tout en
apportant aux jeunes ou salariés
repreneurs une professionnalisation
de branche. Nous avons
élaboré le module de formation
correspondant à ce diplôme. Ce
module a été présenté à la commission
paritaire de la branche
des métiers du funéraire qui l'a
reconnu en janvier 2014. Dans
ce cadre, notre Opca, Opcalia,
finance le coût pédagogique des
formations."

Le Choix Funéraire s'est appuyé
sur l'Université de Paris-
Dauphine “car il existe déjà
au sein de l'établissement
un DU en formation continue
pour une structure équivalente
à la nôtre", indique Philippe
Martineau. La formation vise à
maîtriser l'ensemble des outils
et des méthodes de management
pour assurer la gestion, le
développement et la pérennité
d'une pompe funèbre. Au programme
: stratégie, marketing et
innovation, relations humaines,
approches psychologiques du
funéraire, arts et philosophie,
environnement socio-juridique.
La première promotion de ce cursus
a débuté les cours au sein de
l'Université le 24 mars dernier, et
les suivra jusqu'en février 2015,
avant d'entamer cinq stages en
entreprise, “afin de valider les
acquis et de comprendre les différences
régionales du monde
funéraire", précise Philippe
Martineau. Cette première promotion
réunit une quinzaine
d'apprenants, âgés de 22 à
47 ans. “Nous sommes pilotes
pour cette première promotion,
mais l'objectif est d'ouvrir cette
formation à tous les jeunes de
la branche funéraire ou non",
conclut Philippe Martineau.