Alternance et gestion prévisionnelle des compétences sur la feuille de route

Par - Le 01 mai 2014.

Le pacte de responsabilité doit
engager l'État, les partenaires sociaux
et les acteurs économiques
jusqu'en 2017. La méthode de suivi
a été précisée par Manuel Valls : un
“observatoire national tripartite",
qu'il présidera, et qui bénéficiera de
l'appui du Commissariat général à la
stratégie et à la prospective.

Les branches doivent aboutir à un
accord collectif ou à un relevé de
conclusions signé, précisant des
objectifs quantitatifs et qualitatifs
en termes d'emploi. Lesquels
porteront en particulier sur l'embauche
de jeunes en alternance
et dans le cadre des contrats de
génération. “La dimension qualitative
sera également importante, en
particulier les engagements visant
à favoriser l'insertion durable, la
lutte contre la précarité et l'emploi
des jeunes", a fait valoir le chef du
gouvernement.

La troisième “grande conférence
économique et sociale" de juin
2014 sera l'occasion d'une première
“réunion de chantier" de suivi du
pacte. Une “délibération sociale"
au niveau interprofessionnel mettra
à la disposition des branches les
outils nécessaires à la construction
d'une gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences (GPEC)
et d'une politique de développement
des qualifications appuyée
sur le nouveau compte personnel de
formation, le CPF.

Par ailleurs, et à partir du diagnostic
sur la “modernisation du dialogue
social", une négociation interprofessionnelle
est appelée à “simplifier
et améliorer" le fonctionnement des
instances représentatives du personnel
(IRP), ainsi que la prise en compte
de l'exercice des responsabilités
syndicales dans le parcours professionnel
des salariés. Autre objectif,
évaluer la pertinence des seuils
exprimés en nombre de salariés. La
négociation devra aboutir avant la fin
de l'année.