« L'organisation des Olympiades à Paris peut constituer un vecteur de la réindustrialisation française » (Michel Guisembert, président de Worldskills France)

Le rideau tombe sur Strasbourg où les 43e finales françaises des Olympiades des métiers se sont achevées samedi, après trois jours de compétition. La suite de l'aventure se déroulera en août, à Sao Paulo, où les 49 médaillés d'or auront la charge de représenter la France face aux candidats de 72 pays. Désormais, l'objectif, c'est 2019 et le choix de la ville qui abritera les prochaines épreuves. Charleroi en Belgique ? Kazan, la capitale du Tatarstan russe ? Ou Paris, comme le souhaite Worldskills France ? Un intense travail de séduction et de lobbying attend la délégation française, d'autant que, côté russe, le président Vladimir Poutine s'est engagé personnellement à soutenir la candidature de son pays.
Pour Le Quotidien de la formation, Michel Guisembert, le président de Worldskills France, revient sur la compétition qui vient de s'achever et trace quelques perspectives d'avenir.

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Par - Le 02 février 2015.

En premier lieu, à chaud, un commentaire sur l'ambiance générale de ces trois jours de compétition ? Michel Guisembert - Franchement, c'est magnifique ! Autant d'énergie et d'intelligence réunies dans un même endroit. J'aimerais vraiment féliciter tous ceux qui ont permis cela : les organisateurs, les 400 partenaires (institutionnels, entreprises, sponsors, etc.) qui nous ont dit : « Banco ! » lorsque nous leur avons proposé d'accompagner l'événement, les 8 000 bénévoles qui se sont dévoués, les politiques alsaciens -- ville, métropole et région -- qui ont su agir en bonne intelligence au-delà des clivages partisans. Mais aussi les maîtres d'apprentissage, les enseignants, les dirigeants…

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