55 % des anciens apprentis sont engagés en CDD
Par Knock Billy - Le 24 avril 2015.
gLes apprentis ont eu autant de difficultés à s'insérer professionnellement en 2014 qu'en 2013. En effet, selon la note d'information n° 14 de la Direction de l'évaluation, de la prospective, et de la performance (DEPP), en février 2014, 62 % des jeunes ayant suivi des études du niveau du CAP à celui du BTS étaient en emploi sept mois après la fin de leur apprentissage, 33 % au chômage et 5 % inactifs. Le taux d'emploi de 2014 est relativement stable par rapport à l'année précédente : il a diminué d'un point.
L'étude relève qu'à tous les niveaux de formation, l'obtention du diplôme préparé «joue très favorablement sur les chances d'obtenir un emploi ». Globalement, « cet avantage sur le taux d'emploi sept mois plus tard est de près de 20 points » : 66 % pour les apprentis ayant obtenu le diplôme préparé contre 47 % dans le cas contraire. Plus le niveau de formation est élevé, plus l'apprenti a de chances d'obtenir un emploi. Selon la publication, les brevets professionnels (BP) sont aussi porteurs que les BTS. Ainsi, le taux d'emploi à l'issue d'un BP est parmi les meilleurs : 77 % pour les diplômés, soit 10 points de plus que pour ceux du baccalauréat professionnel et le même taux que les titulaires d'un BTS par apprentissage (78 %). Par ailleurs, les opportunités d'insertion dépendent de la spécialité du diplôme préparé. Ainsi, par exemple, le taux d'insertion d'un jeune apprenti sortant de niveau CAP dans le domaine de la santé (auxiliaire de puériculture, aide-soignant et ambulancier) est de près de 90 %, contre 35 % dans la coiffure-esthétique.
55 % des anciens apprentis bénéficient d'un contrat à durée indéterminée et 28 % à durée déterminée. Très peu ont un emploi aidé (9 %) ou sont en intérim (8 %). Plus de la moitié des apprentis en emploi travaillent dans l'entreprise où ils ont effectué un stage, un job d'été ou leur contrat d'apprentissage. Pour un apprenti, la possession du permis de conduire est un atout dans la recherche d'emploi.
La grande majorité (plus de 65 %) des jeunes de six académies (Paris, Nantes, Grenoble, Lyon, Strasbourg et Rennes) sont en emploi sept mois après la fin de leurs études en apprentissage. Seules les académies des DOM ont un taux d'emploi inférieur à 50 %. « Ces différences sont à relier au niveau d'études des jeunes sortants, mais aussi au contexte économique local, facteur déterminant de l'insertion professionnelle des jeunes », expliquent les auteurs de l'étude. Qui observent une hausse de l'évolution entre 2013 et 2014 dans dix académies : Guyane (+ 15), la Réunion (+3), Caen, Amiens, Aix-Marseille, Nice, Corse (+ 2), Strasbourg, Toulouse, Orléans-Tours (+ 1).