L'Opca des industries alimentaires a collecté 244 millions d'euros en 2014
Par Cédric Morin - Le 04 janvier 2016.
En 2014, l'Opca des industries alimentaires, de la coopération agricole et de l'alimentation de détail a réalisé une collecte de 244 millions d'euros, soit une progression de 0,5 %, précise Opcalim dans son rapport d'activité publié le 14 décembre. Par ailleurs, proportionnellement, le montant de l'engagement pour financer des formations a progressé de 5,55 % avec un montant de 231 millions d'euros.
Au menu de l'année, la poursuite du contrat de filière dans le cadre du plan triennal de développement de l'alternance pour renforcer l'insertion mais aussi pour faire face au choc démographique. C'est pourquoi les contrats de professionnalisation, avec 5 457 bénéficiaires, sont parmi les dispositifs qui ont connu la plus forte progression en 2014, + 9,6 %. D'autre part, 10 % de ces contrats sont des CDI, contre 7 % en 2013. Au rang des outils ayant enregistré une forte hausse, il faut citer également les périodes de professionnalisation avec 19 699 bénéficiaires, soit + 16,2 %.
Une parité presque atteinte
Dans le secteur, plus de 82 % des entreprises ont moins de 10 salariés et 16 216 employés de ces dernières ont profité d'un cursus dans le cadre du plan de formation. Un quart des bénéficiaires étaient des ouvriers, 48,7 % des employés, 9,2 % des ingénieurs ou cadres, et 15,7 % des agents de maîtrise. Aussi, la parité est presque parfaite entre les bénéficiaires, même si globalement et proportionnellement, ce sont les salariés des entreprises plus importantes qui ont un meilleur accès au plan de formation. Ainsi, 22 969 employés d'une entreprise de 10 à 49 salariés ont profité d'un plan de formation, et ils sont 110 172 dans celles dont l'effectif dépasse ce seuil.
De son côté, le droit individuel à la formation (Dif) a fortement reculé, - 22,4 %, avec 18 423 bénéficiaires tandis que 366 personnes ont pu profiter d'un Congé individuel de formation (Cif). Les ouvriers sont surreprésentés parmi les bénéficiaires d'un Cif-CDD, 77,5 %, tandis que ce sont les employés qui profitent majoritairement du Cif-CDI, 48,7%. En revanche, la VAE reste anecdotique dans la branche avec 50 bénéficiaires en 2014, tandis que le congé pour bilan de compétences a été accessible à 325 personnes, dont 44 % avaient entre 35 et 44 ans. Enfin, le contrat de sécurisation professionnelle a enregistré un recul de 7,37 %, il a été signé par 1 320 personnes dont 90 % étaient ouvriers ou employés. Dans 51,6 % des cas, il s'agissait d'élargir ses compétences et dans 41,2 %, l'objectif était une reconversion vers un autre métier.