Plan 500 000 formations d'urgence: des réticences dans les régions LR

Ce matin, 18 janvier, à l'occasion de ses vœux aux acteurs de l'entreprise et de l'emploi réunis au Palais d'Iéna dans les locaux du Conseil économique, social et environnemental (Cese), François Hollande devrait détailler son plan relatif aux 500~000 formations d'urgence pour chômeurs de longue durée. Prévu pour orienter ces demandeurs d'emploi vers les métiers de demain liés à la transition écologique ou numérique ou vers les secteurs « en tension » qui peinent à recruter, ce plan [Dont le coût a été estimé osciller autour du milliard d'euros, voir notre [article ]], devrait demander un effort particulier de la part de tous les financeurs de la formation : Pôle emploi (pour l'État), partenaires sociaux (au travers, notamment, du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) et Conseils régionaux puisque les compétences de ces derniers en matière de formation et d'apprentissage ont été étendues à l'occasion de la dernière réforme territoriale qui a vu la naissance des treize « super régions ».

Article réservé aux abonnés

Par - Le 18 janvier 2016.

Estrosi: «Pourquoi devrions-nous cofinancer un plan gouvernemental?» Mais du côté des régions et de leurs nouveaux exécutifs, l’initiative présidentielle ne suscite pas vraiment l’enthousiasme. Le 5 janvier, c’est Christian Estrosi, nouveau président Les Républicains de Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui dégainait le premier en dénonçant sur les réseaux sociaux « une tromperie de Hollande pour masquer son échec face au chômage ». « Au lieu de mettre toute son énergie à combattre durablement le chômage et à trouver des solutions pérennes, François Hollande espère encore venir à bout statistiquement de la courbe du chômage qui refuse de s’inverser depuis mai 2012 en…

— Article réservé aux abonnés —