150 000
Par Béatrice Delamer - Le 24 août 2016.
Dans un contexte où la « reprise de l'économie et de l'emploi s'amorce. », le gouvernement a décidé de financer 150 000 contrats supplémentaires par rapport à la loi de finances initiale 2016. La circulaire DGEFP/MIP/2016/215 du 30 juin 2016, mise en ligne le 12 août, précise les enveloppes financières du second semestre 2016 « Afin de garantir les équilibres sur le marché du travail pour les publics bénéficiaires de ces contrats ».
Adressée aux préfets de région, de collectivité territoriale et de département, la circulaire détaille pour le second semestre 2016 les enveloppes physiques et financières et leurs modalités opérationnelles de mise en œuvre pour un total de 227 000 emplois aidés programmés :
- 182 000 contrats d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE), dont 67 800 CAE Education nationale, ce qui représente un objectif de 305 000 contrats sur l'année. L'enveloppe budgétaire dédiée est de 1 060 millions d'euros en autorisations d'engagement et 323 millions d'euros en crédits de paiement.
- 15 000 contrats initiative-emploi (CIE), à savoir 75 000 CIE dans l'année. 72 millions d'euros en AE et 19 millions d'euros en CP (dont 10 millions d'euros en AE et 3 millions en CP pour le surcoût engendré par les « contrats starter » [Le contrat starter est dédié aux jeunes de moins de 30 ans, principalement résidents des quartiers prioritaires de la politique de la ville, bénéficiaires du RSA, demandeurs d'emploi de longue durée, travailleurs handicapés, etc. (lire notre [article)[/footnote]
- 30 000 emplois d'avenir (EAV), soit 65 000 sur l'année. 646 millions d'euros en AE et 81 millions d'euros en CP.
La circulaire indique également que les orientations stratégiques « s'inscrivent dans la continuité de celles portées par les précédentes circulaires et instructions » car elles ont donné des résultats satisfaisants en termes de prescriptions et de consommation des enveloppes. Toutefois, insiste-t-elle : « La mobilisation doit rester ciblée sur les personnes les plus éloignées du marché du travail » à savoir : les demandeurs d'emploi de longue et très longue durée, les bénéficiaires de minima sociaux, les travailleurs handicapés, les demandeurs d'emploi seniors, les jeunes peu ou pas qualifiés et les publics habitant les quartiers prioritaires de la politique de la ville.