Les Ecoles de la deuxième chance conseillent le gouvernement sur l'essaimage de leur modèle

Reconnaissance nationale et financement pérenne sont les conditions pour l'institutionnalisation et l'essaimage du dispositif pédagogique des Ecoles de la deuxième chance (E2C) [[E2C accueille des adultes (18-25 ans) déscolarisés depuis au moins deux ans, sans diplôme, ni qualification. Ils acquièrent les connaissances de base en français, mathématiques et informatique sanctionnées par un certificat de compétences au bout d'un parcours de formation en alternance sur une durée de neuf mois à un an.]]. C'est ce que recommande une étude remise aux membres du gouvernement concernés [[Christine Lagarde, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi ; Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale ; Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville et Fadela Amara, secrétaire d'État chargée de la Politique de la ville.]] la semaine dernière.

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Par - Le 26 septembre 2007.

Alors que le rassemblement européen des Ecoles de la deuxième chance bat son plein à Châlons-en-Champagne jusqu’au 28 septembre (voir notre article), une étude, fruit d’une collaboration entre le réseau E2C France et la Direction interministérielle à la ville (DIV) fait huit recommandations pour développer le modèle E2C. Tout d’abord, le réseau souhaite que soit validée la délivrance d'un « certificat national de compétences » qui reconnaisse les compétences acquises par les jeunes le long de leur parcours. L’objectif étant de le délivrer en 2008. Deuxième condition de réussite : la mise en place d’une commission nationale de labellisation, indépendante…

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