« Les jeunes français, comparés aux autres jeunes étrangers, sont de loin les plus déprimés. Seul un jeune français sur quatre pense qu’il aura un bon travail dans l’avenir », observe Anna Stellinger, auteur du livre « Les jeunesse face à leur avenir. Une enquête internationale », publié en janvier 2008 par la Fondation de l’innovation politique. Un sentiment de déprime qui s’explique – entre autres – par un certain isolement des étudiants des universités, insuffisamment connectés au monde économique. Le fossé entreprises/université perdure encore aujourd’hui. « Originellement, la faculté est l’école professionnelle des enseignants chercheurs » a rappelé Guillaume…