Martin Hirsch propose que les branches consacrent une partie de leurs fonds formation à l'insertion

«Les réponses [1] ont été trop cloisonnées et trop déconnectées du travail, de la formation, de l'économie et des aspirations des personnes concernées », a déclaré Martin Hirsch le 17 janvier devant le Sénat le matin et l'Assemblée nationale l'après-midi. Le haut commissariat aux Solidarités actives avait organisé un débat, sans vote, sur le Grenelle de l'insertion dans les deux chambres. « Le résultat, nous le connaissons. Nos politiques d'insertion sont à bout de souffle, mais l'énergie n'est pas morte », a-t-il notamment déclaré.

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Par - Le 21 janvier 2008.

Le haut commissaire a exposé dix « principes d’action » à débattre par les parlementaires, dont la simplification « drastique » des dispositifs (minima sociaux, aides au retour à l’emploi, contrats aidés…). Il a notamment proposé de passer d'un système de contrats aidés à une logique de contrats aidants, fondée sur la notion de parcours. « Car depuis vingt ans, si les sigles ont changé, la logique est restée la même », a-t-il regretté. Il ne s'agit pas de « jeter aux orties les contrats aidés, qui demeurent indispensables, mais de prendre acte de leurs insuffisances pour les faire évoluer…

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