Les Centres d'information et d'orientation souhaitent un statut d'établissements publics pour ne pas se voir dilués dans l'Acte III de la décentralisation
En 2003, on les avait connus braqués contre les premières tentatives de les régionaliser. Presque dix ans plus tard, le troisième acte de la décentralisation (induisant la création de services publics régionaux de l'orientation) vient remettre sur le tapis le sujet du transfert des compétences des CIO aux Conseils régionaux, d'ores et déjà dénoncé plusieurs organisations syndicales (notamment le SNFOLC [[Syndicat nationale Force ouvrière des lycées et collèges.]] et Sud Éducation). Pour l'Association nationale des directeurs de CIO (ANDCIO), qui tenait ses huitièmes rencontres vendredi 23 novembre, l'accroissement des compétences régionales dans l'orientation n'est pas synonyme de disparition de ces structures, si l'État et les Régions parviennent à les contractualiser sous une forme « juridiquement forte ».
Article réservé aux abonnés
Par Benjamin d'Alguerre - Le 26 novembre 2012.
— Article réservé aux abonnés —
Déjà abonné ? Se connecter