Le « Livre blanc de la réforme de l'apprentissage », cri d'alarme de dix-neuf organisations patronales de branche

« Ce livre blanc, c'est un cri d'alarme lancé à l'État et aux partenaires sociaux afin que les conventions de coopération ne soient pas les sacrifiées de la réforme de l'apprentissage ! » En présentant, mardi 2 octobre, leur opuscule (en pièce jointe), les dix-neuf organisations patronales de branche[[AFT : Association pour le développement de la formation dans les transports.
ADEFPA : Association pour le développement de la formation dans les industries des papiers et cartons.
ASDM : Association des syndicats de la distribution et de la maintenance des matériaux agricoles de travaux publics et manutention et de parcs et jardins.
AFF : Association française de forge.
CGI : Confédération française du commerce interentreprises.
DLR : Distributeurs, loueurs et réparateurs.
FEP : Fédération des entreprises de propreté et services associés.
FNAM : Fédération nationale de l'aviation marchande.
FNAR : Fédération nationale des artisans et petites entreprises en milieu rural.
FNC : Fédération nationale de la coiffure.
FFF : Fédération forge fonderie.
GIFAS : Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales.
LA Fédération de la plasturgie.
SEDIMA : Syndicat national des entreprises de services et distribution du machinisme agricole.
SNCT: Syndicat de la chaudronnerie, tuyauterie et maintenance industrielle.
UNICEM : Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction.
UIC: Union des industries chimiques.
Les branches de l'hôtellerie-restauration et du bâtiment ne sont pas signataires de conventions de coopération.]] à l'origine de sa rédaction n'ont pas hésité à évoquer « le danger » que représenterait la remise en cause de leur statut d'organismes collecteurs de la taxe d'apprentissage.

Article réservé aux abonnés

Par - Le 03 octobre 2013.

« Danger pour les près de 100 000 jeunes qui se forment, chaque année, au sein des 4500 établissements, CFA ou lycées professionnels que nous finançons », a souligné Bernard Prolongeau, président délégué général de l'AFT-Iftim, le principal organisme de la formation transport et logistique en France. « Une réforme à la serpe » Danger, donc, car les organismes signataires de ce livre blanc jugent que ces conventions de coopération – qui leur permettent d'affecter jusqu'à 10 % de la taxe qu'ils collectent, en concertation avec les ministères signataires et les partenaires sociaux au financement d'établissements d'enseignement professionnel – demeurent « méconnues » des acteurs…

— Article réservé aux abonnés —

Documents utiles