Réforme de la formation : les conditions de la réussite

Reconnaissance de la formation dans l'entreprise, développement des services de proximité auprès des TPE-PME, meilleure prise en compte de l'intérêt des salariés… La table ronde d'actualité intitulée « Compétences et formation : comment les mettre en œuvre », tenue lors de l'Université d'hiver de la formation professionnelle, jeudi 30 janvier 2014, a permis à plusieurs représentants syndicaux – signataires ou non de l'Ani du 14 janvier sur la formation – et à Carine Seiler, directrice formation économie emploi au cabinet Sémaphores, de mettre en avant les leviers qui permettront à la réforme de la formation de porter ses fruits. Alors que la loi transposant l'Ani doit être examinée à l'Assemblée nationale à partir la semaine prochaine, ils anticipent déjà sa mise en œuvre.

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Par - Le 31 janvier 2014.

Pour Jean-Pierre Therry, conseiller confédéral à la CFTC en charge de la formation, l’un des points centraux de la réforme est le CPF (compte personnel de formation), dans la mesure où celui-ci « met au cœur la personne humaine ». En revanche, pour Jean-Michel Pottier, président de la commission formation-éducation de la CGPME, qui a refusé de signer l’Ani, le CPF «déporte le système de formation à l’extérieur de l’entreprise ». « Tout le monde s’esbaudit sur cette réforme, y compris le ministre [du Travail, Michel Sapin] en se réjouissant que l’on baisse les charges. Or, si cela signifie que…

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