Des solutions structurelles pour stimuler l'apprentissage (Matinée sénatoriale)

« 8,2 milliards d'euros sont dépensés chaque année pour l'apprentissage, pourtant le nombre de contrats ne cesse de baisser : - 2~% en deux ans. Pourquoi ces efforts ne sont-ils pas couronnés de succès ? » C'est par cette interrogation qu'Elisabeth Lamure, sénatrice du Rhône et présidente de la Délégation sénatoriale aux entreprises, a introduit la matinée consacrée à la relance de l'apprentissage au Sénat.

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Par - Le 02 octobre 2015.

Premier constat, déjà établi dans une note du Conseil d'analyse économique (lire) : celui de la recrudescence de l'alternance du supérieur concomitante à une baisse du recours du dispositif pour les plus bas niveaux de qualification. « Il ne s'agit pas de mettre en concurrence l'apprentissage dans l'enseignement supérieur avec celui en CAP », insiste Marc Ferracci, économiste et professeur à l'université Panthéon-Assas. « Néanmoins, nous devrions concentrer les efforts sur les plus bas niveaux de qualification. On remarque que les subventions sont trop peu modulées en fonction de la qualification alors qu'il faudrait accorder des moyens prioritairement sur ces populations. » L'économiste pointe également…

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