Cédric Morin : Que pensez-vous des critiques du dernier rapport de l’IGAS, notamment sur le manque de contrôle interne et externe au sein des Opca ? François Hommeril : D’une manière générale, aucun secteur ne cumule autant que le nôtre de critiques de mauvaise foi, et subit le feu d’autant de contrevérités. La contrevérité la plus courante porte sur les fameux 35 milliards d’euros de la formation professionnelle, alors qu’en réalité les fonds mutualisés du secteur privé se limitent à 4,5 milliards d’euros, et c’est cette somme que gèrent les Opca. CM : Comment expliquez-vous ces critiques récurrentes ? FH…