Vidéo UHFP – Regards croisés sur la qualité
D'ici au 1er janvier 2021, les prestataires d'actions concourant au développement des compétences qui souhaitent prétendre aux financements publics et aux fonds mutualisés doivent adopter la marque de certification Qualiopi. Qu'en pensent les organismes de formation ? La réponse en vidéo.
Par Nicolas Deguerry - Le 28 février 2020.
Laissée au libre arbitre des acteurs, la question de la qualité en formation a le marché pour principal régulateur. Si la main invisible a et aura toujours ses défenseurs, elle ne concourt pas de la manière la plus évidente à la clarté de l'offre. Avec le référentiel national qualité issu de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, le système se dote de “procédures d'audit bornées et définies", créant les conditions d'une “garantie partagée par tout le monde", relève Michel Clézio, président du Syndicat national des organismes de formation (Synofdes).
Pour Jean-Christophe Chamayou, président de Lafayette Associés, cette normalisation est une “bonne nouvelle", accueillie par son groupe avec l'enregistrement d'une certification Référent Qualité Formation Professionnelle au Répertoire spécifique (fiche RS5052).
Mais quand certains mettent l'accent sur l'atout que peut représenter la certification Qualiopi, d'autres soulignent le coût de ce qui est aussi une contrainte administrative de plus : “Cela représente une nouvelle fois une gageure pour les organismes de formation, qui suppose encore une fois un investissement, qui va encore une fois grever un petit peu plus les budgets certification", insiste Laetitia Bonnissant, directrice de l'offre groupe Abilways.