31 000 Réunionnais formés par le régiment du service militaire adapté entre 2016 et 2020
L'une des priorités du mandat de Didier Robert, président du Conseil régional de la Réunion, était « d'élever le niveau de compétences et de qualification des Réunionnais, et particulièrement des jeunes ». 31 000 d'entre eux sont passés par le régiment du service militaire adapté de la Réunion (SMAR).
Par Camille Jourdan - Le 03 juin 2021.
Au total, de 2016 à 2020, la Région Réunion a consacré plus de 572 millions d'euros à la formation professionnelle, dont 156 millions à l'apprentissage. La Région a également bénéficié du pacte régional d'investissement dans les compétences (PRIC), pour un montant de 22 millions d'euros entre 2018 et 2020. Parmi les priorités de ce PRIC figurait « l'accès des publics fragiles aux parcours qualifiants », avec un accent particulier mis sur les NEET (« ni étudiant, ni employé, ni stagiaire »). En effet, dans son pacte, la Réunion notait qu'« un quart des Réunionnais de 15 à 34 ans était sorti du système scolaire sans diplôme, soit deux fois plus qu'en métropole ». Plus de trois ans après ce constat, le cabinet de Didier Robert se félicite d'avoir accompagné 31 000 de ces jeunes à travers le RSMAR, « pour un montant engagé de 108 millions d'euros » et pour un taux de sortie positive atteignant 91 % : « Ces formations du RSMAR s'effectuent sous le régime militaire, avec tenue, horaires, entraînement et vie de groupe », décrit le président. En plus des savoirs de base, ce programme vise donc à inculquer les fameuses soft kills et compétences transversales à un jeune public.
Les grands chantiers parmi les secteurs de formation
Dans le PRIC, la Région avait fixé plusieurs domaines prioritaires : le numérique, les énergies renouvelables et l'économie bleue. Ce sont finalement les secteurs de « l'agriculture, du commerce, des services, du tourisme, du numérique, de l'aéronautique, et du sanitaire et social » qui ont été favorisés durant cette mandature, énumère le président de Région. Autre secteur très mobilisé : le BTP et l'accompagnement aux grands chantiers, un ensemble de travaux de réaménagement notamment des voiries et des réseaux de transport de l'île. « Nos programmes de formation sont définis en concertation avec les branches ou les secteurs professionnels, complète Didier Robert. Les évolutions des contenus sont travaillées et arrêtées dans le cadre des accords ou des contrats d'objectifs emploi-formation. Globalement, l'évolution des contenus en lien avec les nouveaux besoins des entreprises locales se déploie dans le cadre d'une démarche d'anticipation des évolutions des emplois et des compétences des entreprises, un sujet important sur lequel la Région a développé différents outils d'observation », conclut le président.
Le plan de relance régional, baptisé « Local é vital », mise quant à lui sur trois axes prioritaires, notamment en termes de formation : « santé & médico-social », « transition vers une économie verte » et « transition vers une économie numérique ».