Jean-François Foucard, secrétaire national CFE-CGC, ici à la 18e UHFP, le 27 janvier 2023.
UHFP 2023
La CFE-CGC préconise la création d'« une maison de la transition »
Le secrétaire national à la formation professionnelle de la CFE-CGC, Jean-François Foucard, a plaidé pour la création d'une « maison de la transition professionnelle accessible et aux entreprises et aux salariés », lors d'un entretien vidéo réalisé en marge de l'Université d'hiver de la formation professionnelle.
Par Centre Inffo - Le 14 mars 2023.
La CFE-CGC participe aux concertations sur une éventuelle réforme de la formation professionnelle, avec quatre « sujets » en tête, indique Jean-François Foucard, secrétaire national en charge de la formation professionnelle.
« Nous attendons de ces concertations que toute la partie financement soit éclaircie et pérenne », affirme-t-il en préambule.
Premier « sujet », « créer une maison de la transition professionnelle accessible et aux entreprises et aux salariés, mais plus largement à tous les actifs, qu'ils soient indépendants, professions libérales ou fonctionnaires », précise Jean-François Foucard.
Un organisme qui permette de découvrir des métiers
Deuxième point, pour la CFE-CGC, « il est important d'avoir un organisme qui permette de découvrir les métiers et ceci tout au long de la vie, que l'on soit étudiant, salarié, ou indépendant à 40, 50 ans, afin de faire des choix éclairés pour la transition professionnelle. »
Troisième revendication, il s'agit de « déterminer quel est le mode de formation que l'on veut. Est-ce qu'à un moment donné, on choisit d'abord d'être en emploi pour gérer avec l'alternance ? ». Autrement dit, « une dimension collective « sur étagère », où il y a des formations qui existent, où il y a des entreprises cibles qui sont là, ou de façon individuelle, où le salarié fait d'abord sa formation et ira choisir après son entreprise pour pouvoir exercer son nouveau métier. »
Accompagnement tout au long de la démarche
Quatrième demande enfin, « pour avoir des transitions professionnelles réussies, il faut un accompagnement tout au long de la démarche, du début jusqu'à la fin. Et donc pour cela, nous demandons d'avoir un accompagnement personnalisé qui permettrait d'aller jusqu'à la fin de la période d'essai. Ceci serait financé par une contribution paritaire », conclut Jean-François Foucard.
