Handicap : développer des soft skills pour favoriser l'inclusion
La société Groupe Talents Handicap livre ses conseils aux recruteurs et aux managers pour favoriser l'intégration de salariés porteurs de handicap dans leurs équipes. Ce qui implique de changer de regard et de s'entourer d'acteurs compétents.
Par Sophie Massieu - Le 14 février 2024.
S'attacher aux capacités plus qu'aux déficiences des personnes handicapées, savoir s'entourer des acteurs compétents en matière d'inclusion, voilà deux des principales compétences que doivent développer recruteurs et managers désireux de favoriser l'intégration de salariés porteurs de handicaps au sein de leurs équipes. C'est le message de l'entreprise Groupe Talents Handicap. Organisatrice de salons virtuels et désormais dotée d'un service de formation, elle présentait ses préconisations lors d'un webinaire organisé le 25 janvier.
Travailler sur les représentations
« Penser et parler aptitudes. » Voilà le credo de Murielle Lorenzo, formatrice au sein du département de formation continue de la société Groupe Talents Handicap. Autrement dit, elle invite à la fois à écarter une vision négative du handicap et des personnes qui en sont porteuses, et à penser les postes de travail au travers des compétences qu'ils requièrent. Le but : s'assurer que les capacités des personnes rencontrent les nécessités de l'emploi qu'elle vise. Dans le prolongement, la deuxième soft skill qu'elle recommande pour favoriser l'inclusion tient à l'appui sur les connaissances des partenaires spécialisés en matière d'insertion et de maintien dans l'emploi. Sur le plan personnel, elle recommande de travailler sur les représentations que le manager se fait du handicap, de dépasser ses peurs ou encore de faire évoluer ses pratiques professionnelles pour les rendre plus inclusives.
Penser accès universel
Ce qui peut nécessiter d'appréhender très différemment un poste ou une situation, a développé Redwane Bennami, président du Groupe Talents Handicap. Car la meilleure forme d'inclusion consiste à penser, d'emblée, à des modalités qui n'excluent personne, ce qui représente une forme d'accessibilité universelle. Au-delà, il a invité à se méfier de la simple égalité « qui peut créer de l'exclusion faute de tenir compte des besoins spécifiques », pour lui préférer l'équité.