"Réussir la transformation digital learning de votre organisme de formation.. ou pas !", était le thème d'un atelier proposé par Kawalearn le 9 octobre 2024, lors du Learning Show, à Rennes

« Réussir la transformation digital learning de votre organisme de formation.. ou pas ! », était le thème d’un atelier proposé par Kawalearn le 9 octobre 2024, lors du Learning Show, à Rennes.

Passer le cap de la digitalisation : mode d'emploi

Bouleversement majeur dans la vie d'un organisme de formation, la digitalisation des contenus nécessite un minimum de principes à respecter. C'était le thème d'un atelier proposé par Kawalearn : « Réussir la transformation digital learning de votre organisme de formation… ou pas ! », lors du Learning Show 2024 à Rennes.

Par - Le 11 octobre 2024.

Pascal est à la tête de l'organisme de formation « Learning 2000. » Mais Pascal a aussi des montagnes de soucis. Il sent bien que le monde de la formation connaît de profondes mutations grâce (à cause ?) de la digitalisation. Pascal voudrait bien prendre le train en marche mais ne sait pas par où commencer... LMS, blended-learning et autres IA génératives, c'est du chinois pour lui. Le pauvre, il est resté à la formule sessions en présentiel / quizz / évaluations sur papier...

Trêve de suspense : Pascal et Learning 2000 n'existent pas. C'est un cas d'école concocté par Thomas Mougeotte et Vladimir Sekelj, de Kawalearn, pour expliquer à leur auditoire comment mener à bien la transformation Digital-Learning de leur organisme de formation selon le modèle de Knoster.

L'importance d'un audit et d'une vision

Etape préalable indispensable, l'audit doit être réalisé «  à 360°. Il faut évaluer tous les aspects de l'organisme de formation : les moyens humains, le budget, les apprenants auxquels on s'adresse, le marché, etc. », prévient Vladimir Sekelj. La prudence est de mise sur le profil des collaborateurs de l'entreprise. Embarquer uniquement les salariés les plus enthousiastes dans le projet de digitalisation est une hérésie. « La bonne chose, c'est d'avoir aussi les réfractaires. Ce sont eux qui peuvent faire capoter le projet. Ou alors, ils peuvent être effrayés car ils n'ont pas compris... Il faut les rassurer car ce sont peut-être eux qui seront le moteur [du projet] demain », complète Thomas Mougeotte.

La vision stratégique doit ensuite permettre de définir des objectifs et actions concrètes. C'est elle qui justifie le changement.

Lister les compétences nécessaires

Digitaliser des contenus de formation nécessite de disposer des bonnes compétences (informatique, ingénierie pédagogique, etc.). Cette étape permet à l'organisme de formation de se poser des questions clés : « Faut-il former les équipes ? Est-ce qu'il y a de l'appétence ? A-t-on le temps pour former les équipes en interne ? Va-t-on facilement trouver ces compétences sur le territoire ? », déroule Vladimir Sekelj.

Savoir motiver les troupes

Mobiliser les bons leviers de motivation chez les salariés relève davantage des ressources humaines que de la pédagogie pure. Les solutions sont multiples : promotion, confier responsabilités, augmentation de salaire, etc.

A l'inverse, des projets mal menés en amont plusieurs mois / années auparavant, ou ayant conduit à des échecs, peuvent venir écorner la motivation des collaborateurs à se lancer dans un énième projet à savoir la transformation digitale de l'organisme de formation. Savoir mettre le doigt sur les éléments démotivants, et les court-circuiter, est vital.

La question des ressources

Malgré toutes les bonnes intentions d'un organisme de formation, rien n'est possible s'il ne dispose pas des bonnes ressources dont financières. « S'il n'y a pas de ressources, les équipes seront compétentes et motivées avec un objectif, donc une vision stratégique, mais ne vont pas avoir les moyens de se mettre en œuvre. De réaliser ce pour quoi elles sont programmées. Cela va générer de la frustration », conclut Vladimir Sekelj.