Alsace - “Futur immédiat" : pour les jeunes qui ont un projet

Par - Le 16 mars 2010.

André Reichardt, président du Conseil régional d'Alsace, a récompensé, le 8 février, quatre lauréats du dispositif “Futur immédiat". Une mesure qui fait partie du plan “Agir pour l'emploi" que la Région a voté en octobre dernier. Mais pour l'instant, le nombre de candidatures n'est pas à la hauteur des espérances de la Région, qui a débloqué 200 000 euros dans le but de financer 200 projets, avec des subventions allant de 300 à 1 500 euros.

“Nous avons lancé l'appel à projet en décembre, sur internet, et nous n'avons reçu que six projets, reconnaît André Reichardt. Pourtant, la démarche est très simple, il suffit de remplir un dossier de deux pages et de présenter un projet d'activité."

Pour le président du Conseil régional, “Futur Immédiat" est un “coup de pouce pour ceux qui n'entrent pas dans les autres dispositifs". L'une des quatre lauréats récompensés le 8 février a ainsi reçu une enveloppe de 1 200 euros qui finance son stand au Salon du mariage, au cours duquel elle a pu tester des accessoires pour mariage. Elle va désormais créer son entreprise. “La Région souhaite intervenir dans le cadre des dispositifs traditionnels d'aide à la création d'entreprise", explique André Reichardt.

Pour répondre à l'appel à projets, les candidats, qui doivent avoir entre 16 et 26 ans, ont jusqu'en décembre 2010.

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Trophées de tuteurs et de maîtres d'apprentissage

C'est une première dans la Région Alsace. Vingt lauréats se sont vus remettre, le 5 février dernier, des trophées de tuteurs et maîtres d'apprentissage, dans le cadre du plan “Métiers de la dépendance" lancé en 2008 et 2009, et dont les actions sont poursuivies dans le cadre du plan “Agir pour l'emploi". Quarante-huit tutrices, qui accompagnent des personnes en formation d'auxiliaire médico-psychologique, d'auxiliaire de vie sociale et d'aide soignant, se sont ainsi présentées, et vingt ont reçu un trophée et 500 euros. 70 % d'entre-elles ont suivi une formation de tuteur. Le but, comme l'explique André Reichardt, est de “valoriser et faire reconnaître la fonction d'accompagnement du tuteur et d'augmenter le recours à l'apprentissage, notamment dans les métiers de services à la personne qui ne l'utilisent pas beaucoup".
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