Le RC Lens, vecteur d'emplois pour les jeunes supporters

Pourquoi pas le foot, et plus spécialement le Racing Club de Lens ? Tous les moyens sont bons pour mener les jeunes à l'emploi. “Le RC Lens compte 400 entreprises partenaires ! Des entreprises qui assistent souvent aux matches, a observé Pascal Lollivier, directeur territorial délégué de Pôle emploi du bassin de la Gohelle^{[ 1 ]}Agglomérations de Lens-Liévin et Hénin-Carvin (62). . De l'autre côté, de nombreux jeunes supporters sont sans emploi. Le RC Lens est ainsi le vecteur entre les deux tribunes."

Et quand Pôle emploi le lui a proposé, le club a “tout de suite était partant". En effet, il “entretient un rapport étroit avec ses supporters et entend être une entreprise citoyenne". C'est ainsi qu'est né le projet “Objectif 400", avec l'idée que chaque entreprise partenaire propose au moins un poste. Vingt-quatre ont répondu au premier appel, et proposé... 191 postes.

Ainsi, lors des matches du RC Lens, une communication a été réalisée afin que les jeunes puissent postuler sur un site internet spécialement créé pour l'occasion. Ce sont donc 366 candidats, présélectionnés par Pôle emploi, qui ont rencontré les entreprises lors du job dating qui s'est déroulé le 8 juin dernier au prestigieux stade Bollaert, de Lens. Quand le CV du jeune ne correspondait pas exactement au poste qui était proposé, Pôle emploi réalisait un recrutement “par simulation", pour analyser ses aptitudes.

De même que l'on se prépare pour un speed dating, les candidats ont tous suivi un atelier organisé par Pôle emploi afin d'être prêts. Du côté des entreprises^{[ 2 ]}Delacroix Stanczyk, Sertec, Dethoor Lamiaux, Bancel, Saimlease, Bati Dekor, Rotom, Logista, Dupont Restauration, MW telecom, Everest production, SP Chauff, Tadao, Leader interim, APCI, Des étoiles pleins les yeux, Akena, Leclerc, MDN Isolation, LCA, Armée de terre, ADG Sécurité, Europe Sécurité. , quelques grands noms, mais surtout des PME. Les emplois proposés sont des “emplois durables, soit six mois et plus", précise Pascal Lollivier, qui ajoute : “Même si l'objectif des 400 n'est pas atteint, cela restera positif, car ces postes n'auraient peut être pas été créés sans notre initiative. Et 191 postes en cette période de crise, c'est positif !"