Poitou-Charentes - L'Observatoire régional des services à la personne
Par Agathe Descamps - Le 16 avril 2010.
Le secteur des services à la personne est en plein essor depuis plusieurs années, essor accentué par le plan Borloo de 2006 et le plan II en 2009. En 2008, la DRTEFP de Poitou-Charentes, devenue depuis la Direccte, a confié à l'Oref de l'ARFTLV (Agence régionale de la formation tout au long de la vie, Carif de Poitou-Charentes) la création d'un Observatoire régional des services à la personne.
L'objectif étant de permettre aux différents acteurs de l'emploi et de la formation d'avoir une connaissance commune des services à la personne, l'Observatoire a été fondé sur un large partenariat institutionnel, mais aussi technique, afin de recueillir et confronter les différentes données statistiques. Pendant un an, l'Observatoire régional des services à la personne a réalisé un portrait de la demande, des organismes agréés, de l'emploi direct et des développements. Un travail d'autant plus difficile que “le plan Borloo énonce 21 activités, et non des métiers, pointe Élise Picon, chargée d'études à l'Oref de l'ARFTLV. Nous avons donc redéfini les métiers comme assistant médico-psychologique, aide à domicile, technicien d'intervention sociale, assistante maternelle, etc.", explique Élise Picon.
Ainsi, au regard de l'étude, le nombre d'organismes agréés de services à la personne a augmenté de 49 % dans région entre 2006 et 2008, soit 519 structures. Au total, en 2008, les organismes prestataires de services comptaient 13 600 emplois. L'emploi direct représente quant à lui 80 % des métiers du secteur. Ainsi, 125 700 particuliers employaient une personne en 2008, dont 9 600 assistantes maternelles, qui représentent 18 % de l'emploi direct.
Suite aux résultats de l'étude fin 2009, l'Observatoire régional des services à la personne souhaite désormais enquêter sur la qualité et les conditions de travail des salariés du secteur. Alors que les recueils des questionnaires a été arrêté le 26 mars dernier. 1 000 questionnaires ont ainsi été renvoyés par les salariés.
