Rhône-Alpes - Transports : pour la formation et l'insertion au plus près des territoires

L'AFT-Iftim [Association pour le développement de la formation dans le transport et la logistique - Institut de formation aux techniques d'implantation et de manutention).[/footnote] , organisme de formation de la branche des transports, Pôle emploi Rhône-Alpes et l'[Altra ^{[ 1 ]}Académie logistique transport en Rhône Alpes, qui regroupe l'ensemble des fédérations de transports dans la Région. ont signé le 9 mars un accord dans lequel ils s'engagent sur quatre plans d'action. “Nous travaillerons conjointement, afin de répondre le mieux aux besoins des entreprises", explique Béatrice Jacquot, déléguée régionale de l'AFT-Iftim auprès des institutions et de la profession.
Ainsi, les signataires s'engagent à réaliser une analyse des besoins exprimés par les entreprises, “en se servant des outils des uns et des autres comme le tableau de bord annuel de l'emploi de l'AFT-Iftim ou, tout simplement, parce que l'Altra pourra faire remonter les besoins des organisations professionnelles", précise Béatrice Jacquot. Deuxième axe de travail : la promotion des métiers du secteur et des opportunités d'emploi. Les signataires souhaitent également fiabiliser et réussir les recrutements, notamment en ayant davantage recours à la méthode de recrutement par simulation, en promouvant la VAE et en développant l'alternance. Finalement, le but est de favoriser la sécurisation des parcours professionnels des demandeurs d'emploi.
Cet accord est la déclinaison régionale d'un accord national signé le 2 mars 2009 par Pôle emploi et l'AFT-Iftim. “Au niveau régional, nous souhaitions l'élargir à la profession. Dans un premier temps, Pôle emploi et l'AFT-Iftim ont travaillé sur l'accord, et nous l'avons ensuite proposé à l'Altra, qui l'a validé. La Dirrecte ^{[ 2 ]}Nouvelle Direction régionale des entreprises, de la concurrence et de la consommation, du travail et de l'emploi, remplaçant la DRTEFP. s'est jointe à nous dans la mesure où elle est principalement concernée", souligne Béatrice Jacquot.
Quant aux besoins du secteur, elle observe que “sur les transports de marchandises, ils sont baissé depuis la crise, mais les transports routiers des voyageurs sont moins touchés. Reste que nous avons des besoins permanents".