{“Une GPECT ne peut pas fonctionner sans la prise en compte des besoins des entreprises" }

Par - Le 01 juin 2011.

Laurent Fiscus, préfet secrétaire général des affaires régionales à la préfecture de Paris et d'Île-de-France, en ouverture du séminaire sur la GPECT organisé par la préfecture de Paris et d'Île-de-France, en partenariat avec la Direccte, le 17 mai dernier (voir notre article), a tenu à rappeler que “les entreprises doivent être au cœur de la GPECT. De plus, travailler au niveau territorial permet aux entreprises de connaître leurs forces, mais aussi leurs faiblesses".

Pour le préfet, il est donc essentiel que “l'ensemble du territoire soit uni, afin de passer le mieux possible un message clair aux entreprises, notamment de préparer la reconversion et l'évolution de leurs salariés". Il a toutefois regretté que “certains acteurs publics ne connaissent pas assez bien les entreprises et, vice-versa que certaines entreprises ne se rendent pas compte que le territoire peut les porter dans leur développement".

Jean-François Robinet, sous-directeur des mutations de l'emploi et du développement de l'activité à la DGEFP, a rappelé l'importance des contacts avec Pôle emploi et les partenaires sociaux. Depuis deux ans, la DGEFP a en effet consacré de nombreux efforts au développement de la GPECT : un grand colloque réunissant 400 personnes a eu lien en avril 2010 à Bercy, les États généraux de l'industrie ont montré le rôle incontournable des partenaires sociaux, des séminaires régionaux ont été organisés, et la circulaire GPECT a été publiée en juin 2010. Il a également annoncé un autre séminaire sur la GPECT en Languedoc-Roussillon pour le deuxième semestre 2011. Mais Jean-François Robinet a souligné qu'il n'y avait pas un modèle de GPECT, “car une GPECT ne peut pas fonctionner sans la prise en compte de la spécificité du territoire et sans celle des besoins des entreprises".

Information toujours intéressante, le sous-directeur de la DGEFP a rappelé que les fonds de recapitalisation pouvaient être utilisés dans le cadre d'une GPECT. Et Jean-François Robinet de conclure : “Une GPECT ne peut pas déboucher sur rien : il faut absolument des bénéficiaires"...