Hôtellerie-restauration : la première collecte de la taxe d'apprentissage par le Fafih s'élève à 5,2 millions d'euros

Par - Le 16 septembre 2011.

L'Opca de l'hôtellerie, de la restauration et des loisirs a organisé le 8 septembre, pour la deuxième année consécutive, une assemblée du réseau des 140 CFA de l'hôtellerie et de la restauration. Cette réunion a été l'occasion pour le Fafih - qui a obtenu l'agrément pour devenir Octa (collecteur de la taxe d'apprentissage) le 1er janvier 2011 -, d'afficher une première collecte d'un montant de 5,2 millions d'euros.

“Une somme que nous souhaitons voir doubler lors de la deuxième collecte", a précisé Michel Geiser, directeur général du Fafih.
Cette collecte renforce l'accompagnement financier des dotations aux frais de fonctionnement que les partenaires sociaux du secteur allouent aux CFA chaque année.

La somme, amputée presque de moitié par l'impôt versé au Trésor public, a été allouée aux fonds dédiés (l'entreprise choisit quel CFA elle finance) pour 1,3 millions d'euros et aux fonds libres pour 1,6 millions d'euros. Ce qui a permis le financement de presque tous les projets présentés aux partenaires sociaux du Fafih et qui ont trait à l'achat de matériel pédagogique, à un voyage d'étude ou à un projet pédagogique innovant, s'agissant des fonds libres.

Cette réunion a été également l'occasion de rappeler aux CFA du réseau présents les critères de dotation, “qu'il est impératif de remplir", a insisté Michel Geiser : adhérer à la convention de partenariat avec le Fafih, au réseau des CFA, garantir une représentation professionnelle de la Commission régionale paritaire de la formation (CRFP) dans le conseil de perfectionnement, respecter la politique du secteur en matière de diplômes préparés, mettre en œuvre des formations en faveur des tuteurs et/ou maîtres d'apprentissage, notamment.

“Nous ne pouvons pas distribuer les dotations sans contrepartie, a également souligné Michel Bédu, président du Fafih. Cette année, les partenaires sociaux ont décidé de ne plus accorder de dérogations et de mettre en place des sanctions financières plus sévères à l'encontre des CFA qui ne respecteront pas ces critères", a-t-il insisté, tout en rappelant que les partenaires sociaux “ne sont pas tenus de verser une dotation. Si 80 % de nos CFA y parviennent, les autres doivent y arriver ou être sanctionner".