Apec - La CFDT et la CGT signeront l'accord

Après FO, la CFDT la CGT ont annoncé les 7 et 8 septembre leur intention de signer l'Ani du 12 juillet 2011 redéfinissant le fonctionnement de l'Apec (L'Inffo n° 794, p. 6). Les syndicats s'estiment satisfaits d'avoir réussi à préserver l'avenir de l'Association pour l'emploi des cadres, sommée de se mettre en conformité avec le principe européen de libre concurrence et notamment des opérateurs de placement privés.

En isolant les missions relevant du service public et celles à vocation commerciales, “l'accord évite une séparation de l'Apec en deux entités", se félicite la CFDT. Même écho du côté de la CGT, pour laquelle l'Ani “conforte les missions de service public de l'Apec et son mode de gouvernance paritaire". Autre point de satisfaction pour les deux syndicats : l'élargissement du public accueilli aux étudiants de premier cycle (diplômés ou non), et l'accent mis sur la sécurisation des parcours professionnels des cadres.

Forte tertiarisation des emplois

En trente ans, le nombre de salariés a progressé de 3,1 millions, pour atteindre le chiffre de 25,7 millions sur la période 2007-2009. Et ce sont les métiers liés au secteur tertiaire qui ont le plus contribué à cette croissance. En 1980, 65 % des salariés français travaillaient dans le tertiaire. En 2011, ce chiffre s'élève à 76 %, selon une étude de la Dares. Qui a également constaté une augmentation exponentielle du travail à temps partiel, de l'intérim et de l'emploi à durée déterminée dans ce secteur. Dans l'industrie, la hausse du nombre d'emplois qualifiés n'a pas compensé la forte baisse de ceux exigeant un moindre degré de qualification. Mais c'est le secteur agricole qui a le plus souffert de l'évolution des métiers.