L'important, c'est le référentiel

Spécialisée dans l'évaluation des politiques publiques, Muriel Larue, consultante au cabinet Amnyos et directrice de Circé consultants, a observé dans son intervention au colloque de Rennes, le 11 février, que les acteurs publics faisaient aujourd'hui preuve d'un “vrai professionnalisme" pour rédiger les cahiers des charges des évaluations qu'ils commandent. Mais lors de la mise en œuvre, il est parfois difficile d'identifier précisément s'il s'agit d'une commande d'audit, d'étude ou d'évaluation. Ce qui complexifie la posture de l'évaluateur.

Quel que soit l'objet de l'évaluation, des actions, des politiques ou encore des lois ou des accords, l'important est le référentiel d'évaluation. Il faut en particulier bien identifier sur ce qui ne sera... pas pris en compte.

Muriel Larue considère que l'appropriation et la validation du référentiel de l'évaluateur par le commanditaire est indispensable. Et déplore que les préconisations attendues soient surtout financières. Et peuvent se traduire par “aidez-nous à faire mieux avec moins".