Rhône-Alpes - Un an après son lancement, la Plateforme de mobilité internationale remplit ses fonctions
Par Agathe Descamps - Le 01 octobre 2011.
Le premier Forum régional de la mobilité internationale s'est déroulé à Saint-Étienne le 16 septembre. Une manifestation qui a accueilli une trentaine d'exposants et pas moins de 500 visiteurs. L'initiative est partie de la Plateforme de mobilité internationale créée en septembre 2010 (L'Inffo n° 775, p. 28) par l'Union régionale des Missions locales, le Centre régional d'information jeunesse et l'Union régionale de l'habitat des jeunes.
Le Forum a bénéficié des locaux de la Maison de l'emploi de Saint-Étienne, dans le cadre d'un partenariat avec la municipalité, qui a précisément fait de la mobilité son thème de l'année. “Nous avons organisé cette rencontre pour que les jeunes puissent trouver des points d'accès sur la mobilité internationale, son organisation et sa plus-value", explique Régis Bernard, responsable de la Plateforme de mobilité internationale. Étaient présents des opérateurs et organismes de séjour linguistique, notamment étrangers, comme les centres de mobilité de Londres et de Dublin. “C'est la première fois qu'un événement de cette ampleur est organisé sur la mobilité internationale dans notre région. Des jeunes se sont organisés en covoiturage pour venir jusqu'à nous !" Ceux qui le souhaitaient ont pu rédiger un CV en anglais avec l'aide du personnel de Pôle emploi. Les participants ont suivi des conférences sur l'accès à la mobilité, ses atouts, et ont été informés du chemin parcouru par la Plateforme internationale depuis un an.
De fait, les résultats “ont largement dépassé nos espérances", confie Régis Bernard. L'objectif était d'accueillir 900 jeunes peu ou pas qualifiés, issus notamment des Missions locales, du Crij et du Foyer de jeunes travailleurs : les 23 “guichets uniques de mobilité internationale" (dont fait partie la Mission locale de Saint-Étienne) ont reçu et conseillé 1 700 jeunes, et 300 départs ont été organisés. Parmi ces aventuriers, un sur trois est parti travailler – principalement à Londres –, un autre suivre un stage de trois à six mois, et le troisième assurer une mission de volontariat dans le monde, jusqu'en Argentine ou en Afrique du Sud. Une quarantaine sont partis pour un “combo" (combinaison) cours de langue et stage à Dublin.
Pour les 1 400 autres, restés au port, les raisons sont bien évidemment multiples : projet pas assez affiné, abandon ou retard dans les procédures. Pour les chanceux, la Plateforme de mobilité internationale a réussi à lever les freins que sont notamment les formalités administratives relatives au maintien des indemnités de chômage, démarches de sécurité sociale, contrats de travail, etc. Sur place, une autre organisation prend le relais et exerce une fonction de tutorat auprès de chaque personne.