WebPass : la méthode virtuelle de Tell me more pour former aux langues étrangères {via} le Dif

Fondé en 1987, Tell me more proposait, à l'époque, des cours de langues accessibles par le biais de CD. Les techniques évoluant, le e-learning est devenu aujourd'hui la principale source de diffusion des apprentissages proposés par l'entreprise. Depuis trois ans, Tell me more a pris conscience du potentiel que représente la formation au titre du Dif. Aussi l'organisme a-t-il décidé d'adapter sa méthode WebPass à ce dispositif en proposant des formations modulables, mais en ciblant également les particuliers.

Même si l'anglais demeure la langue la plus sollicitée par les clients de l'organisme (70 % des demandes environ), Tell me more est également susceptible de former au chinois, au japonais, à l'espagnol (d'Espagne ou d'Amérique du Sud), à l'arabe ou au français. D'ailleurs, bien que française, l'entreprise réalise près de 80 % de son chiffre d'affaires à l'étranger, grâce à sa méthode facilement accessible, pour peu que l'on dispose d'un ordinateur et d'une connexion internet. “Le WebPass est une alternative souple aux cours en face-à-face, explique responsable marketing entreprises de Tell me more. Ce dispositif permet à l'apprenant d'être acteur de son développement, à son rythme et en fonction de son niveau initial. Notre offre présente une gamme de contenus thématiques adaptés aux différentes fonctions de l'entreprise (secrétariat, marketing, commercial, finance, banque, assurances, etc.), avec des simulations de réunions, d'entretiens, de recrutement, voire de conversation usuelle, comme nous pouvons tous en avoir avec des collègues dans un contexte de travail."

Originalité de la formule : un système de reconnaissance vocale permet à l'utilisateur de se réécouter ou d'améliorer sa prononciation. Toutefois, pour des apprentissages plus longs, Tell me more a également développé une “École de langues" au sein de laquelle des coachs (tous enseignants professionnels et locuteurs natifs de la langue enseignée) suivent les évolutions de l'élève, via mail, téléphone ou webcam. “Le cours par téléphone est possible au sein de notre organisme, précise Cécile Loyer, responsable marketing grand public de Tell me more, mais nous avons également développé des classes virtuelles, qui consistent en de petits cours en groupe auxquels les apprenants peuvent accéder à volonté. Ces classes permettent à plusieurs clients d'échanger entre eux, qu'ils soient Français, Américains, Chinois, etc." Ainsi, il est possible de se familiariser aux accents locaux et à certains vocabulaires spécifiques en fonction de l'origine de ses interlocuteurs.

Questions à Cécile Loyer, responsable marketing grand public de Tell me more

“L'atteinte des 120 heures de Dif pousse les salariés à se former aux langues"

Le Dif existe depuis maintenant six ans et la limite des heures cumulées est désormais atteinte. Le constatez-vous ?

Oui. Même si notre méthode d'apprentissage n'a pas été créée spécifiquement pour le Dif, nous enregistrons actuellement trois demandes d'inscription quotidiennes contre seulement une en temps normal. Clairement, l'atteinte de la limite maximum des 120 heures de Dif pousse les entreprises et leurs salariés à franchir le pas et se former aux langues étrangères par ce biais.

Ces formations sont également disponibles pour le grand public. Quelles sont les modalités ?

Pour les salariés, les formations de Tell me more sont désormais intégrées dans le catalogue Dif de nombreuses entreprises. Pour le grand public, nous disposons d'une offre e-learning établie à 249 euros par trimestre. Pour les entreprises, notre offre “École de langues en ligne", s'étalant sur une période de six mois ou d'un an, pour un coût de 900 euros environ, est plus adaptée. Cette dernière offre donne accès aux “classes de conversation" de manière illimitée. La version 10 de notre plateforme internet est accessible au grand public, depuis septembre dernier, et elle l'est pour les entreprises depuis ce mois de janvier 2011.