Carrefour développe la mobilité intra-groupe dans son nouvel accord GPEC

Par - Le 16 janvier 2012.

Les partenaires sociaux (exceptée la CGT) du groupe Carrefour viennent de signer un accord de GPEC “élargi" et “amélioré" par rapport au précédent accord. Son périmètre d'application va concerner l'ensemble des sociétés de droit français du groupe, c'est-à-dire toutes les entreprises dans lesquelles Carrefour détient directement ou indirectement 50 % du capital.

Il s'agit ainsi de favoriser la mobilité intra-groupe, grâce à la coordination et au renforcement des moyens dans les domaines de la gestion des compétences et des carrières. Il est précisé que ces dispositions sont applicables aux salariés d'ores et déjà intégrés dans une démarche prévue par le précédent accord de GPEC. Ce dispositif prévoit que les candidatures internes seront prioritaires, “à compétences équivalentes", tout en précisant que “le recrutement externe ne doit pas être exclu, car la mixité constitue un facteur de développement des compétences au sein du groupe".

“Passeport salarié"

Par ailleurs, l'accord consacre l'importance de l'entretien individuel de carrière, qui devra se tenir au moins une fois tous les deux ans. Il prévoit notamment la mise en place d'un comité de carrières décliné à tous les niveaux du groupe. Carrefour se dit prêt “à mener des réflexions sur la mise en place d'un passeport formation" commun pour l'ensemble des entités, document qui recensera “les formations suivies par un collaborateur". Le groupe s'engage aussi à travailler sur l'idée d'un “passeport salarié" faisant l'état des lieux de son parcours professionnel : il permettra au collaborateur, “à sa demande, de bénéficier d'un document regroupant plusieurs informations relatives à son parcours professionnel".

Le groupe Carrefour se prépare à mettre en place “un dispositif de communication adapté et accessible à chacun". Chaque société diffusera une brochure d'information sur les parcours de mobilité professionnelle (destinée à tous les collaborateurs en 2012), et une autre “sur la mobilité professionnelle, pour les collaborateurs dont le métier a été déclaré sensible".

L'entreprise communiquera auprès de ses managers au cours de l'année sur les dispositifs de mobilité interne et externe ouverts. Une “journée des métiers" doit également être organisée au sein de chaque société pour présenter les métiers et les passerelles, les compétences associées, les outils d'aide à la construction de parcours et les aides à la mobilité professionnelle ou géographique.
En parallèle de cet accord GPEC, les partenaires sociaux ont également signé un accord de méthode applicable en cas de restructuration. Cet accord est considéré comme “indissociable" de l'accord de GPEC. Les signataires rappellent “leur volonté de privilégier l'utilisation des dispositifs prévus dans l'accord de GPEC".